Date de la sortie
·
Temps d'activité
3 h passées dans l'eau

Formiga

Participants
  • Prénom
    Aloé
  • Prénom
    Maud
  • Prénom
    Mathieu

Réveil à 6h et départ de la maison à 7h, ça pique pour tout le monde.

On arrive sur le parking un peu avant 8h et on attaque la marche d’approche à l’heure pile. Nous sommes les premiers, c’est ce que vise traditionnellement la famille d’Alice pour passer avant tous les groupes et profiter du canyon tranquillement, avant que les nombreux passages ne soulèvent la calcite et ne troublent l’eau.

La marche d’approche est agréable, il fait frais, le chemin est facile et surplombe la rivière que l’on redescendra ensuite. On enfile le baudrier pour parcourir les 50 derniers mètres qui sont équipés d’un câble pour servir de main-courante et arriver à un rappel. En bas, on enfile les néoprènes et on redoute l’entrée dans l’eau qui promet d’être vivifiante ! Nous entendons le groupe suivant arriver, on a 15min d’avance sur eux et ils sont nombreux, ils ne nous rattraperons pas avant les dernières vasques.
Maud et Alice entrent dans l’eau et commencent à avancer pendant que Mathieu commence le reportage photo. Un petit toboggan, un second, on marche dans l’eau fraiche, on saute dans les vasques. Alice remarque un crapaud qui est dérangé par les vaguelettes. On le contourne doucement et on lui souhaite bien du courage pour affronter les nombreux groupes avec enfants qui vont défiler toute la journée. Lors d’un toboggan un peu après, Maud glisse sur ses appuis (la roche est très glissante et ses chaussures n’ont pas beaucoup de crampons). Elle tombe sur le dos mais heureusement plus de peur que de mal.

On arrive au premier rappel dans l’eau, Alice s’entraîne à équiper en débrayable avec un huit en butée pour la science. On descend dessus, tout se passe bien mais on estime que ça nous prend beaucoup de temps et on installera les suivants en double au vu de la configuration du canyon (les techniques modernes, ce sera pour plus tard !).
Au pied du rappel suivant, Maud fait la réflexion que malgré l’arrivée d’une cascade avec beaucoup de débit, la vasque d’en bas semble trop tranquille. Elle n’a pas très envie d’y descendre donc elle tente de l’oppo pour arriver sur un tronc coincé entre les parois, mais sans grand succès. Mathieu, avec ses centimètres supplémentaires (et ses Bestard à 200 euros) s’en sort comme un chef. Un peu plus loin, un rocher est coincé entre les parois. Alice signale que c’est plus simple de passer en dessous mais que si le siphon fait peur, on peut essayer d’escalader. Alice passe puis guide Maud. Mathieu est autonome mais heurte les jambes de tout le monde en essayant de nager le plus loin possible sous l’eau.
On continue à avancer tranquillement. Mathieu fait de nombreuses photos qui seront sans doute floues car sa pochette étanche n’est plus toute jeune. Alice et Maud qui l’attendent un peu longtemps lui disent de se presser, il répond qu’il n’y a pas urgence et qu’on peut profiter du paysage. En effet, devant nous, il y a de nombreuses vasque magnifiques, éclairées par le soleil au travers des feuilles de figuier. Bon, on veut bien quand même ne pas devoir trop attendre pour les photos. On observe aussi la vingtaine de vautours fauves qui nous surplombent.

On arrive à un rappel avec plein d’ancrages différents, notamment un qui demande l’installation d’une main courante pour arriver à un bloc coincé plusieurs mètres au dessus de l’eau. On préfère le relais facilement accessible et on descend tranquillement.
Pour suivre le fil de la rivière, il faut parfois sauter (alors que notre équipe est exclusivement constituée de personnes n’aimant pas sauter). Généralement, on désescalade comme on peut. Parfois, on saute. Sur un bloc particulièrement glissant, Alice perd pied et choit piètrement dans l’eau au moment où Mathieu voulait immortaliser le saut. (Dans le drive il y a donc une vidéo du plouf et du rire nerveux qui a suivi). À un endroit, Maud a peur de toucher le bord et saute si loin qu’elle touche la paroi opposée de la main. Mathieu, quant à lui, saute bien au milieu : il touche la paroi opposée ET la paroi de son côté. Sur le dernier gros toboggan, on s’accroche à la roche qui nous surplombe et qui comporte une super prise de main, qui permet de se laisser tomber tranquillement dans l’eau.

On arrive à la fin du canyon, il faut encore marcher en fond de rivière quelques minutes. On s’installe à l’ombre pour manger et on voit tous les groupes défiler les uns après les autres. On se félicite d’avoir été les premiers, pour profiter au calme du canyon. Il est environ 11h30, il nous reste toute la journée pour rattraper le sommeil de ce matin.

Publié par
Aloé