- Date de la sortie
- Temps d'activité
- 4h30 passées dans l'eau
Balcez [Oscuros del]
- Participants
- Prénom
- Aloé
- Prénom
- Mathieu
- Prénom
- Maud
Départ prévu à 11h, nous sommes en voiture à 11h03. L’équipe est composée de trois Troglos et du père d’Alice. Arrivés au parking, celui-ci se rend compte qu’il a oublié ses chaussures. C’est la fin de la sortie pour lui ! Nous commençons la marche d’approche, Alice explique qu’on peut éviter la longue descente dans le pierrier en faisant un rappel de 80m, mais qu’il faut ensuite transporter toute la corde. Tout au long de la descente, cette perspective fait quand même rêver Mathieu qui n’apprécie pas particulièrement le pierrier en plein soleil.
Arrivés à l’entrée, nous profitons de devoir attendre que deux groupes passent avant nous pour manger. On discute avec les quatre personnes devant nous qui ont du matériel de spéléo accroché au baudrier. Deux sont initiateurs en Catalogne, mais ils ne connaissent pas de trou dans le coin.
C’est enfin l’heure de se mettre à l’eau. Alice prend la tête pour montrer le chemin dans le chaos, un premier toboggan, un peu de nage, et on arrive au premier rappel. On attend quelques minutes derrière le groupe de spéléos. Alice équipe (à double, on apprendra les techniques modernes plus tard) et Mathieu descend, suivi de Maud. Un peu plus loin on arrive à un trou dans lequel une partie de la rivière cascade, et où on peut descendre. Alice fait le tour pour vérifier par en bas qu’il n’y a pas de branche et voit un serpent qui essaie sans succès de sortir d’une vasque. Après une petite pause pour admirer la couleuvre vipérine (?), on descend par le trou. Maud est contente qu’Alice guide ses pieds par en bas, Mathieu n’a besoin d’aucune aide, ses pieds sont en bas quand sa tête est encore en haut.
Quelques mètres plus loin, on voit un autre serpent, mais mort. Après une petite pause pour se recueillir, on continue. Alice montre un rocher sous lequel on peut passer en plongeant. Mathieu essaie, mais se cogne le pouce contre un caillou et le pseudo-siphon n’a plus assez d’intérêt pour le passer. La suite du chaos se passe bien.
On arrive aux Oscuros, c’est superbe. Malheureusement, on est arrivés un tout petit peu trop tard et on ne profite pas des rayons de lumière qui se frayent un passage jusqu’au fond. Plusieurs techniques sont utilisées dans le groupe pour avancer, se propulser avec les pieds sur les parois, nager sur le dos, nager sur le ventre, se faire tracter par quelqu’un.e d’autre (avec ou sans son consentement…), respectivement avancer et freiner pour se maintenir pieds contre pieds.
On arrive au deuxième rappel, où on rattrape le groupe de spéléos. Alice a souvenir de pouvoir sauter en allant tout au bout d’une main courante, mais personne n’en a très envie. Les catalans nous le déconseillent aussi vu la profondeur en bas. On descend donc en rappel. Maud ouvre le chemin jusqu’à la fin. À un moment, Alice mentionne qu’on arrive au siphon facultatif. Mais en arrivant, grosse déception, on dirait qu’il n’y a pas assez d’eau et que la fenêtre est hors de l’eau. Après avoir boudé quelques minutes, Alice se rend compte que le siphon est bien en charge, juste à côté. On y passe à tour de rôle, dans un sens et dans l’autre, en sautant ou pas. Mathieu essaie de sortir de la marmite par une étroiture pendant que Maud avance vers la fin du canyon. Tout le monde se déséquipe, on boit, on mange. Alice et Mathieu remontent sauter quelques fois dans une vasque, de plus en plus haut depuis la rive.
C’est ensuite l’heure de la remontée, qu’Alice a vendu comme “bien pentue, au soleil, et un peu longue”. Bon, ça monte, c’est parfois au soleil, parfois à l’ombre des arbres, et on met le temps prévu. En haut, le père d’Alice est revenu au parking pour nous récupérer. On a bien profité et joué dans l’eau, on aura mis 5h plutôt que les “4h maison-maison” traditionnellement annoncées.
- Publié par
- Aloé