- Date de la sortie
- Temps d'activité
- 11 h passées sous terre
Scialet du Trou qui souffle (TQS)
- Participants

- Prénom
- Alban

- Prénom
- Julie

- Prénom
- Hélène
- Prénom
- Quentin
- Prénom
- Sébastien

- Prénom
- Aurélie

- Prénom
- Cédric
cr de Sébastien en bas
CR DE ALBAN
Départ en ce beau samedi sur les routes enneigés du Vercors. Nous arrivons sur le parking de départ legerement avant le SGCAF venu faire la meme cavité. Bon joueur, ils nous laisse descendre et iront se rabattre sur sainte glace. Nous progressons en nous enfoncant jusqu'au genoux dans la neige ce qui rends la progression plus difficile. Alban et Cedric équipent jusqu'à la galerie de la condensation. Aurelie s'occupe d'occuper le puit cigale pendant que le reste de l'équipe mange avec appétit. La suite du parcours change dès lors de visage. Si vous souhaiter aussi faire cette boucle, soyez prevenu ça frotte sévère, c’est paumatoire et ça mouille ! Dans le cas où en bon spéléologue vous recherchez les boyaux bien étroit les quelques conseils suivants pourront vous être bien utile : En bas du puits cigale vous n'aurez plus besoin de baudriers pendant quelques heures. Il semble donc judicieux de les enlever pour les mettres dans les kits de cordes vides que vous aurez descendu. Les passages étroit en seront facilité. Attention à bien suivre la topo sur cette partie. S'il faut enlever le casque ou casser des cailloux pour passer c'est que quelque chose ne va pas! Nous nous sommes fait avoir 2 fois. A chaque fois il ne fallait pas continuer à avancer tout droit dans le boyau mais prendre un passage main gauche à un angle d'au moins 90°. L'escalade dans le canyon est compliqué mais c'est bien par là que ça passe. Mention spéciale à Sebastien pour avoir reussis à passer dans une étroiture infâme de 18cm de large. À Julie pour avoir trouvé le bon chemin quand tout espoir semblait avoir disparu. Et à Hélène d'avoir organisé cette belle sortie.
CR DE SÉBASTIEN
Hélène proposait une sortie longue samedi et Sébastien, Quentin, Cédric, Alban, Julie et Aurélie étaient chauds. Grosse sortie prévue, on décide d'aller au Trou qui souffle pour faire la boucle par les Galeries vives, par le puits Cigale, Terminus Bourgain. Donc enkitage les jours d'avant, on s'arrange pour le faire jeudi soir avec Cédric et Quentin. Grosse question sur comment s'habiller car il paraît qu'il fait froid dedans et dehors. Perso je prends un collant épais et deux t-shirts au lieu de 1 par rapport à d'habitude et j'étais limite, prendre deux petits pulls c'est peut-être pas mal aussi. RDV 7h30 au local, comme les kits sont faits, on part avant 8h direction TQS.
On arrive au parking, tout va bien, on s'équipe et tout à coup un autre groupe de spéléos sauvages apparaît ! C'était le SG CAF. Ils voulaient aussi faire le TQS mais grâce à nos subtils talents de négociation on y va quand même et c'est eux qui changent de trou, ils vont au suivant plus haut, Saint-Glace. La marche d'approche, environ 900 m sur cette piste de ski nordique qui était bien enneigée, au moins 40 cm, ça allait jusqu'aux genoux. On marche en file indienne avec le premier qui fait la trace et on tournait quand le premier était fatigué. Il passe dernier et le suivant prend le relais. On prend quand même bien 30/35 min pour monter jusqu'au trou.
Arrivée au trou à 10h40 et Alban commence à équiper à 10h45. Il y avait plein de stalactites de glace qui étaient jolies mais dangereuses, donc qu'on a cassées. Tout le monde rentre et je suis dernier. Je croise, avant de m'enfoncer, l'autre groupe qui montait, on discute et je descends. En effet le Trou qui souffle soufflait. J'avais peur de ne pas avoir pris assez de couches mais au final une fois en dehors du courant d'air ça va. Certains ont posé des bonnets, gants et autres après le premier puits pour le retour. De mon côté la descente est tranquille, rien à équiper même pas de kit, c'est rando et c'est chouette. On avance bien et Hélène devant moi ajuste à plusieurs reprises les têtes de puits. Les têtes de puits sont chaînées donc on est tenté de se mettre dessus mais il faut faire gaffe car elles ne sont pas faites pour être hors-crue. Il y a souvent des points pas très loin des relais chaînés qui permettent de faire des vraies têtes de puits en fixe hors-crue. Cependant ils ne sont pas équipés donc il faut des plaquettes (voir nouvelle fiche équipement mise à jour), du coup certaines cordes étaient limites aussi, mise à jour normalement.
On arrive enfin plus ou moins là où on veut commencer notre boucle dans une salle après la salle de la Grande Vire. On essaye d'équiper ça en hors-crue en cherchant des points plus loin que la chaîne mais on ne trouve rien et on descend par la chaîne. Avec un fractio et une dev, ça fait le taf. On trouve ensuite l'entrée de la galerie de la Condensation vers le puits Cigale sur notre droite. Alban va équiper la suite de notre puits car c'est par là qu'on remontera. La galerie se passe bien et on arrive facilement en haut du puits Cigale. On décide de manger pendant qu'Aurélie est désignée volontaire pour équiper. Une fois équipé on lui apporte son sandwich et on commence à descendre. Le puits est en effet très sympa. Ensuite pas mal de marche ce qui est plutôt chouette et on trouve notre chemin pas trop mal, en se concentrant pas mal sur la carte et le topo quand même.
On arrive au niveau du siphon Verna. Il y a une petite corde en fixe qui permet de descendre voir le siphon, on y va et il est chouette, plein de mousse et de petites rivières qui se jettent dans tous les sens. Je me prends une petite douche en essayant de remonter mais sinon tout va bien. On continue en suivant attentivement le topo, on hésite mais on ne se trompe pas trop, le couloir trempé au final n'était pas si trempé et on se demandait si c'était vraiment ça. On arrive à un moment à la fameuse salle où il ne faut pas continuer à suivre la rivière mais bifurquer à gauche dans le fameux méandre.
Il s'est passé plein de choses dans ce méandre mais globalement il faut toujours suivre le mur de gauche. Quand on a un doute, prendre le chemin de gauche qui peut être en hauteur ou un peu caché, les passages sont de taille ok. C'est une bonne idée d'enlever les baudriers même si ça passe sûrement avec. Nous on a tous enlevé et c'était bien.
En gros je commence à rentrer dedans et le début se passe bien même si c'est un peu galère de tirer les kits. À un moment j'hésite entre à gauche ou tout droit (donc évidemment c'est à gauche la bonne voie) mais après discussion avec Alban je vais tout droit dans une belle étroiture bien serrée. J'étais pas prêt à ça mais bon go, c'est vraiment galère surtout que j'ai encore le baudrier à ce moment, il faut y aller centimètre par centimètre, je me coince deux trois fois mais ça passe. J'attends ensuite Alban dans une micro salle et il galère aussi et semble ne pas passer, aïe.
L'étroiture vire à 170° et je décide de continuer un peu pour voir où ça va en abandonnant mon kit. Je la finis et trouve un agrandissement et surtout un beau conduit qui va plus ou moins dans la direction de là où j'avais repéré l'autre chemin. Après avoir tendu l'oreille je pense entendre le groupe par là-bas. Je vais voir et en effet après contact vocal Quentin se lance dans ce petit trou qui passe pas si mal et on se voit. Je retourne alors tout en arrière prévenir Alban qu'il peut faire demi-tour mais je crois qu'il avait déjà abandonné. Je récupère mon kit, j'attends un peu que tout le monde nous rejoigne avec les kits et on continue. Je ne vois que Cédric et Quentin mais les autres sont derrière.
Un vrai enfer de pousser les kits là-dedans (pourquoi on en avait autant ?? -> Corde de rab inutile plus celle du siphon Verna qui en fait était déjà là et l'eau + bidon), on arrive à un moment à une autre fenêtre sur la gauche (donc le bon) avec un beau conduit et le chemin qui continue en suivant la rivière. On hésite et comme on n'a pas de topo on demande derrière quel chemin prendre. On ne se comprend pas trop mais nous on comprend clairement tout droit. Donc on avance, on passe les kits en plus par une étroiture bieeeeeeen relou où les kits se coinçaient bien. Mais on avance. Jusqu'au moment où ça n'avance plus trop. Ça devient très serré et en plus un gros caillou bien relou en plein milieu que j'enlève facilement. On hésite vraiment si c'est là mais apparemment oui donc j'essaie beaucoup de passer mais j'y arrive pas. J'étais tellement serré que j'avais du mal à respirer. L'info passe derrière que j'essaie de casser des cailloux pour passer et on commence à se dire que ce n'est pas là.
Au bout de 15/20 min on décide d'abandonner et de faire demi-tour car si je galère les autres sûrement aussi beaucoup. L'enfer arrive : refaire passer tous les kits dans l'autre sens. Évidemment ils se coincent encore et après de longs efforts on les fait passer. Là j'avoue j'étais fatigué, mouillé, j'avais froid, on n'avait pas trouvé, j'avais le moral au fond de mes néoprènes. Cependant on nous remonte l'info qu'en fait le chemin qu'on n'a pas pris était le bon, tout le monde est passé par là donc on les suit. En vrai trop heureux qu'on ait quand même trouvé et qu'on n'ait pas à tout refaire en arrière jusqu'au puits Cigale. Toujours fatigué et frigorifié j'avance dans le bon boyau et Aurélie vient nous aider à traîner les derniers kits. On se retrouve au croisement et on s'explique. Globalement juste une erreur de communication car le chemin sur le topo et ce qui avait été dit était bon, on a juste mal compris. Les premiers devraient prendre un topo la prochaine fois (on a bien perdu 2h dans l'histoire).
On continue un peu, cette fois-ci je suis à l'arrière et je suis le groupe. Ils trouvent pas trop mal et on se retrouve au niveau de cette faille/méandre/canyon qu'on doit remonter en opo sur 3/4 m, pas forcément évident ni même qui donne envie mais bon c'est par là, on est sûr et on passe tous en effet. On continue un peu dans cette direction et on tombe sur des cordes fixes. On les monte et on retombe sur nos cordes qu'on avait mises à l'aller pour nous permettre de finir la boucle. 19h la remontée commence. Quentin et Cédric étaient tout devant et ils ont eu le temps de déséquiper Cigale sans ralentir le groupe, je les ai croisés quand ils finissaient et on remonte. Ça se passe bien, on sent la fatigue et les kits sont lourds. Je me retrouve avec Cédric et Julie en tête. On fonce en haut. Moi qui me pensais fatigué, le fait de remonter m'a réchauffé et ça m'a aussi reboosté mentalement. Comme quoi c'est surtout le froid mouillé plus que la fatigue physique qui use.
Arrivés au dernier puits on sent qu'il commence à faire plus froid. On prend l'échelle pour gagner quelques mètres et on passe le frac congelé et j'ai un peu galéré dans le courant d'air avec les mains mouillées, j'ai gelé en 2 sec. Une fois sorti je secoue bien les mains pour faire circuler le sang à nouveau, je pense même que j'ai des mini engelures car ça picote encore un peu après. Une fois nous trois sortis vers 21h15 on fonce à la voiture, le chemin dans la neige devenu tranchée gelée se fait bien. On se change en sec et chaud pendant que les derniers arrivent, ils ont fini de déséquiper vers 21h45.
Petit thé et casse-croûte à la voiture car il est déjà 22h passées et on rentre à Lyon avec la motivation de nettoyer le soir même. on arrive vers 00h au local on passe bien 1H30/2h à tout netoyer donc le temps de rentrès chez sois de manger un bout de se doucher perso je mecouche à 3h du mat, heureusement que dimanche c'est grasse mat !
- Publié par
- Alban