- Date de la sortie
- Temps d'activité
- 6h30 passées sous terre
Perte de Socours
- Participants
- Prénom
- Romain
- Prénom
- Mathilde
- Prénom
- Aurélie
Présentation
Cette sortie démarre de façon très chaotique. Mathilde, spéléo depuis 5 ans, propose une date pour s'exercer à l'équipement. Aurélie (autonome) et moi-même (débutant), la rejoignons. Jusqu'au dernier moment l'expédition, ne comportant pas d'initiatrice, est compromise. Après avoir décidé une exception avec le bureau nous sommes prêtes à organiser une sortie à Perte de Socours.
Perte de Socours est une cavité située vers Torcieu proche d'Ambérieu-en-Bugey. Elle est très proche de Lyon et accessible en une grosse heure en voiture. Elle est principalement constituée de longs méandres entrecoupés de quelque puits et ressauts. Ce long trajet amène à une gallerie très large dans laquelle on peut admirer de très belles concrétions. Tout cet intinéraire se traverse quasiment intégralement en une bonne journée.
Organisation
Mathilde propose ce planning:
7h30: Rendez-vous au club
8h30: Départ vers la grotte
9h45: Arrivée
10h30: Entrée dans la grotte
17h30: Sortie
18h: Départ en voiture
19h40: Arrivée au local et nettoyage
On prévoit un déclenchement des secours à 20h30, supporté par Jérémy.
Déroulement
Nous arrivons plutôt en avance dans la forêt où se trouve l'entrée. Nous somme toutes enivrées par cet endroit, par les piaillements des oiseaux et la majesté des arbres. On se prépare rapidement et on s'attaque à la recherche de l'entrée.
Sur le topo il est indiqué:
Au départ d’un chemin, vers le talweg de la Grande Combe. Suivre ce chemin jusqu’à ce qu’il parte dans le lit d’un ancien ruisseau aujourd’hui à sec depuis apparemment pas mal d’années. Remonter dans ce ruisseau. L’entrée se trouve à droite dans le sens de la montée, dans le talweg.
Cette description est suffisante mais peut-être un peu approximative. Le lit de l'ancien ruisseau est partiellement reconnaissable en tant que tel. Cela ressemble plutôt à un fossé tapissé de ronces qui remonte en pente douce. Nous avons marché dans le lit de ce ruisseau mais il est plus simple de prendre le chemin qui est à sa gauche, et de s'y engager seulement lorsque la piste part sur la gauche.
L'entrée est un petit trou sous un arbre qui laisse place à un petit ressaut et un puit le suivant. Le premier amarrage se place sur une de ses grosses branches. Elle semble au premier abord un peu fragile mais est largement suffisante pour la suite. La corde pourrait frotter un peu partout et, même s'ils sont très proches, il est indispensable de mettre en place tout les fractionnements,
À la suite du puit nous nous engageons dans le méandre. La progression est laborieuse mais sans blocage particulier. On continuera comme ça pendant une bonne heure.
Le prochain puit, au millieu du méandre, nous donne quelques difficultés. Il faut équiper allongée et contraintes par l'espace. Les points sont difficiles à trouver. L'amarrage se trouve 5 mètre avant le début de puit et il faut prendre soin de l'équiper avant de s'engager trop loin.
Après tout ce parcours, nous arrivons dans une cavité bien plus grande, la salle du 3ième type. On s'y arrête pour manger vers 14h30. Nous continuons la découverte par des salles et galleries bien plus grandes. On y découvre de nombreuses concrétions et des fistuleuses de plus d'un mètre ainsi que des excentriques.
C'est une première pour moi. Le décor est incroyable et vaut largement le parcours si laborieux soit-il.
Certaines parties de la grotte fragile et déjà un peu abimé par nos nombreux passage sont protégé par de la rubalise.
On repart en arrière vers 15h30, car il nous faut 2h pour remonter. Le retour se passe sans encombre. Les méandres nous semblent même plus cours qu'à l'aller. Aurélie s'occupera du déséquipement. On ressort vers 17h15 dans la forêt.
- Publié par
- Romain