Grotte Roche

Présentation

Grotte Roche est une cavité très accessible et, du moins pour la première partie, ne nécessitant pas de matériel de verticalité. C’est aussi la grotte qui m’a fait découvrir la spéléologie, initié à l’époque par un guide spéléo “pour touristes”.

L’objectif de cette sortie était double:

• Organiser une première expédition, aussi simple soit-elle

• Renouer avec l’origine de l’intérêt pour la spéléologie

Préparation

Précédement nous n’étions rester que 2-3h, en groupe de 8, la sortie ne risquait pas d’être bien longue. Néanmoins, nous prenons soin de nous préparer au mieux. 2 aspects nous semblaient préoccupant: le risque d’innondation et la possibilité de se perdre.

Les différents compte-rendus, sur le site ou autre, ne parlent pas particulièrement de remplissage de la cavité, à part au fond, près du siphon. Pour le risque d’égarrement on partira avec un topo papier par personne, et plusieurs versions sur nos portable pour comparaison. On fait confiance à notre instinct pour ne pas aller trop loin.

On part avec par personne, 2 frontale, un casque et une couverture de survie. Un ami habitant dans la région est prévenu de notre passage, et alertera sans réponse 2h après notre entrée.

Déroulé

On se retrouve vers 9h45 sur le parking. On s’équipe rapidement pour pénétrer dans la grotte vers 10h.

Les premiers mètres sont très simple dans une grande gallerie qui grimpe doucement. On arrive rapidement à la désobstruction où l’on doit se glisser dans un boyau. À ce moment on découvre une sensation nouvelle: l’angoisse. Guidé par une autre personne, la vie est simple, et on se pose pas de questions. Là, fasse à ce petit trou, on appréhende nettement plus la progression.

On se retrouve à progresser de profil dans ce passage étroit. On arrive, après un très petit rampage, dans une salle plus large. En hauteur, un relai chaîné hors d’atteinte semble indiqué une autre gallerie. On continue dans la salle suivante, puis dans un large espace: «La gallerie de la pérseverance». Une main courante grimpe sur la droite, mais nous n’avons aucun matériel pour la parcourir. On s’engage en pente douce, et, après quelques belles concrétions, on se retrouve sous un petit ressaut. Après l’avoir grimper on arrive dans la «Salle de la Colonne». Selon le topo, la suite semble être un méandre qui mène à un P6. On décide de repartir en sens inverse.

Le retour se fait rapidement, sans autre évenement marquant. On sortira vers 11h très content de cette sortie.