Date de la sortie
·
Temps d'activité
8 h passées sous terre

Grotte du Crochet Inférieur

Participants
  • Prénom
    Jeanne
  • Prénom
    Aurélie
  • Prénom
    Jens

Départ environ 10h du parking, formidable il ne pleut pas. Marche d’approche de 25:30 min avec un bon dénivelé. On laisse les k-ways et les batons de marche à l’entée et c’est parti! 15 minutes de “ramping” (on est plus à 4 pattes), Jens trouve que c’est particulièrement sec: les “crocodiles” sont hors de l’eau. On enchâine ensuite avec de la marche dans des passages qui ressemblent à des trous de serrure (la forme, pas la taille) et deux (ou trois? j’ai un doute) vires facilitées par des échelons en fer qui permettent d’avoir de bons appuis. Par contre, ça glisse à tout va, il faut prendre son temps si on veut pas finir le cul par terre. On passe des gours magnifiques, l’eau nous arrive presque au dessus des bottes. Viennent ensuite 2 méandres, le premier sans trop de challenge, le deuxième plus technique, il faut bien positionner son corps. On arrive à 12H15 au puit Saint-Michel, et à la première zone que Jens et Aurélie veulent déséquiper. Dur à estimer, mais je dirais qu’il y a 15m à monter? Jens les avale en 12 secondes. Du fait d’une pédale trop petite, de l’absence de pantin et de mes capacités physiques très limitées, je mets à peu près 5 jours. Aurélie suit et désequipe en montant. On arrive ensuite dans une sorte de petite cavité, Jens et Aurélie continue plus haut pour tout déséquiper, et j’en profite pour faire une pause déjeuner.

Je ne sais pas trop ce qu’il se passe là-haut, les lumières bougent, y’a des bruits de cordes qui tombent, les voix s’éloignent, reviennent, finalement ils finissent, et il est 15h30. Comme il est plus tard que prévu (et que j’ai la sensation d’avoir perdu mes orteils dans la bataille contre le froid), Jens décide de ne pas déséquiper la partie véritablement dans le puit, auquel on accède par une descente de quelques mètres en rappel.

Salle magnifique, elle doit faire bien 30m de haut, de l’eau tombe en pluie sur la partie basses, il y a des concretions qui ressemblent un peu à des langues de boeuf (les champignons), des coulées, ça valait la peine de ramper dans la boue. Après un petit moment de contemplation, on repart en partant en rappel depuis la partie basse du puit, ce qui nous ramène dans la cavité où étaient les premières cordes que Aurélie a déséquiper (la fameuse montée où j’ai constaté mon absence de muscles). Au passage, on se prend une véritable douche pendant le rappel, l’eau passe sous les combis, on a intérêt à ne pas trop traîner si on ne veut pas geler sur place.

On fait le trajet retour, je tombe deux fois dans la boue histoire de me réveiller, me coupe le pouce à travers le gant, et peine à passer une partie du méandre (le gros boulet), Jens et Aurélie évoluent tranquilement. Sur le retour, on fait plus autant attention qu’à l’aller, on patauge dans l’eau, de toutes manières on est déjà trempé. Finalement on ressort après 8h(18?) sous terre. La marche de retour semble durer une éternité, on se demande si on n’est pas en train de rentrer à Lyon à pied sans s’en rendre compte. On voit deux salamandres tâchetées, on arrive à la voiture, on se change, il fait froid, on part. Jens se rappelle qu’il devait appeler sa femme, tout va bien on est sorti.

Publié par
Jeanne