- Date de la sortie
- Temps d'activité
- 10 h passées sous terre
Grotte Moilda
- Participants
- Prénom
- Guillaume
- Prénom
- Aurélie
Pour faire suite à notre sortie équipement au Malitou avec Julie, nous décidons, Aurélie et moi, de réaliser une nouvelle sortie 100% équipement. Cette fois-ci nous choisissons une cavité plus proche, dans l’Ain. Ce sera Moilda où je suis déjà allé un an auparavant, en accompagnement d’Alban et d’Hélène.
Nous laissons la voiture un peu après 8h et nous dirigeons vers le bas du près où est sensée se situer l’entrée. Le temps est beau bien que frais et nous accueillons avec joie les premiers rayons de soleil qui percent laborieusement le brouillard matinal. Armée de son portable en guise de GPS, Aurélie s’enfonce dans un petit bois d’épineux qui, pourtant, ne me rappelle strictement rien. Elle finit par trouver une petite ouverture, pile au niveau des coordonnées théoriques, qu’elle commence à équiper tandis que je quadrille le secteur à la recherche d’une entrée plus proche de mes souvenirs. C’est la présence d’un gros tronc couché qui me met sur la bonne piste, la vraie entrée étant située quelques mètres derrière. Je préviens Aurélie qui me rejoint et attaque l’équipement des premiers puits vers 9h30. Nous avons à notre disposition une fiche d’équipement très détaillée datant de 2023. Malgré ça, nous progressons lentement, la faute aux innombrables spits qui constellent les parois et qui nous incitent à poser une corde au moindre escarpement ! A titre d’exemple : le toboggan, sensé amorcer la C80, et que nous croyons identifier deux fois…avant de réellement l’atteindre. En voyant une corde déjà en place et permettant l’accès aux puits parallèles, Aurélie propose alors de gagner du temps en utilisant cet équipement en fixe. Je lui objecte que nous sommes venus « équiper » et non pas « progresser » (le gros relou…) et elle continue donc en installant la grande C80 en parallèle.
Arrivé en bas du P30 + P10, je prends le relai sur l’équipement. Se succèdent alors des petits puits et ressauts que j’équipe sans trop de difficulté grâce aux nombreux spits encore présents. La cavité est plus belle que dans mes souvenirs, d’autant plus qu’un léger filet d’eau coulant au sol permet à l’ensemble de rester légèrement « mouillé ».
Nous faisons une courte pause repas au pied du P12, au bord d’un petit gour en eau puis je repars équiper la suite. Pas de soucis majeurs jusqu’aux ressauts ou le même souci qu’au début se présente à nous : devons-nous équiper la moindre marche ou devons-nous préserver nos précieuses plaquettes pour la suite ? D’autant plus que cette partie est en effet une succession de petites pentes faciles à franchir sans la moindre assurance, mais ces maudits spits, qui scintillent sous la lampe de mon casque, semblent m’observer en me disant : « utilise-moi, utilise-moi !!! ». Un peu perdu dans les ressauts, je regarde ma montre : 17h, il est donc temps de faire demi-tour.
Classiquement, Aurélie déséquipe les cordes que j’ai installées et je prends le relai au pieds du P10 tandis qu’elle continue laborieusement en héritant des deux kits pleins ! Le reste de la remonté se fait donc sans histoire. J’avoue néanmoins retrouver la sortie avec plaisir, car les deux kits pleins de cordes (Aurélie m’en refile un vers la fin) commencent à se faire pesants. Il est donc 19h40 quand je sors à mon tour. Il fait évidemment nuit, aucune étoile pour nous accueillir, nous ne nous attardons donc pas pour rejoindre la voiture.
Conclusion : encore une sortie équipement où nous avons pris notre temps et où nous n’aurons pas atteint notre objectif, mais plutôt content quand même car cette cavité est forte agréable à parcourir. Bref, encore un endroit où il faudra revenir !
- Publié par
- Guillaume