- Date de la sortie
- Temps d'activité
- 6h48 passées sous terre
Gouffre Gampaloup
- Participants
- Prénom
- Torii
- Prénom
- Guillaume
- Prénom
- Alban
Nous devions à l’origine nous rendre au D35 avec Guillaume, mais la météo nous a forcé à choisir un plan moins risqué. Alban s’est donc joint à nous, et grâce aux bons conseils de Valentin notre choix de sortie se porte sur Gampaloup.
Étant en week-end dans ma famille à Grenoble, ils me récupèrent au parking du château de Sassenage à 8h30, nous passons par la classique boulangerie de Villard de Lans, puis nous arrivons assez rapidement au parking. Par chance la route d’accès « été » par la route forestière Barthélemy n’était pas encore fermée (elle le sera au retour, mais aucun cadenas n’a été placé sur la barrière). Il faut bien se garer dans le talweg au niveau duquel se trouve le gouffre (45.15093° N, 5.56590° E). La marche d’approche est ainsi de 10min. Nous nous changeons rapidement, Guillaume a préparé les kits la veille (merci !), et nous nous mettons en marche. Il faut descendre dans le talweg, et contourner la barre rocheuse par la gauche, pour retraverser le talweg sous celle-ci, et longer une petite vire pour trouver la cavité.
Gampaloup comme par un petit ramping pas désagréable puis un méandre spacieux. Il est alors 10h15. Alban part devant équiper les premiers puits, je le suis, et Guillaume est derrière avec deux kits. Étant à l’arrêt le temps que Alban équipe, je fais demi-tour pour aller chercher Guillaume et l’aider avec les kits. Je le retrouve perdu « sous mes pieds » dans un éboulis improbable. Je récupère un kit et on reprend la bonne route. Alban a fini d’équiper les premiers puits et nous le retrouvons en bas. Tout est broché sauf un des deux points de main courante qui est une plaquette. S’ensuit des mains courantes en fixe, puis de nouveaux puits à équiper. Pareil, c’est broché mais Alban utilise quand même 3 plaquettes et une dév sur as.
Nous nous retrouvons rapidement à la salle des éclopés et trouvons le passage permettant l’accès aux puits aval en descendant derrière des blocs sur la droite. Nous n’avons pas trouvé d’étroiture particulière comparé à ce qui était annoncé. Des cordes sont présentes en fixe. Je descends rapidement tous les puits jusqu’au lac afin de vérifier que tout est équipé, et le guide bien présent pour le rappel final. C’est bien le cas. Je remonte, et prends la décision de tout ré équiper en double afin de m’entraîner pendant que Alban va montrer à Guillaume comment équiper un puits en rappelant la corde. Je passe un peu moins de 2h seul à tout équiper. Tout est broché, mais étant donné tout le matériel excessif que l’on a pris, mon but est de ne pas utiliser ces broches et de trouver des moyens astucieux avec des spits, sangles et dyneemas. Je fais, défais et refais plusieurs fois afin d’obtenir un résultat qui me satisfait. Je suis obligé de rabouter les cordes car j’ai commencé l’équipement trop haut, mais c’est un travail intéressant et tout seul, je prends le temps nécessaire.
Une fois mon affaire terminée, je remonte pour la deuxième fois les puits, sors de l’éboulis, le remonte, et passe quelques obstacles jusqu’à retrouver Alban et Guillaume qui venaient tout juste de faire demi-tour pour venir à me rencontre. On en profite pour s’arrêter dans une petite salle sèche pour manger et discuter équipement rappelable. On repart et je descends en premier sur le rappel équipé par Guillaume aux cotés d’une jolie cascade. Je me mets de coté à l’abri de l’embrun pour les attendre. S’ensuit une main courante en fixe puis une nouvelle chaîne pour un rappel que Guillaume équipe avec mes conseils, prodigués lors de précédentes sorties par Hélène. Nous rejoignons l’actif, qui est très beau et me fait un peu penser à Gournier avec les parois accrocheuses et déchiquetées du méandre. Quelques petites escalades et pas de danse nous permettent, à Guillaume et moi d’éviter de remplir les bottes dans les petites bassines. Alban, lui, n’est pas aussi précautionneux.
Quelques rappels s’enchaînent que nous équipons à tour de rôle pour réviser. Puis arrive le rappel final avec sa corde guide au-dessus du « lac ». Je l’équipe et fait descendre le brin de rappel sur la corde guide afin de le récupérer facilement. Une fois en bas, nous retrouvons les cordes que j’ai équipé en début de journée. Finalement, nous aurions pu gagner en temps et en poids en optimisant les cordes de rappel. Deux cordes de 25m auraient sûrement suffi pour enchaîner les rappels, en raboutant pour les grandes longueurs, et en équipant/déséquipant les rappels pendant qu’une autre personne s’occupe des suivants.
La remontée se fait aisément pendant que Alban déséquipe tout. Lorsque nous arrivons aux puits d’entrée, j’ai un kit sur le dos, un kit suspendu à « la quéquette », et je me rends compte au milieu de la remontée (à cause de leurs rires moqueurs) que Alban m’a accroché un troisième kit à la suite. Je passe la dév sans trop de difficultés mais galère à hisser les kits une fois en haut du puits. C’est au tour de Guillaume de déséquiper, et nous voilà sortis à 17h.
C’est une cavité agréable, ni trop technique, ni trop froide ni trop étroite. La rivière est jolie et c’est sympa pour s’entraîner à équiper. La prochaine fois, une visite de l’amont peut être intéressante !
Dehors il neige mais il ne fait pas si froid. Nous sommes quand même contents d’être garés à 5min de marche. Nous nous changeons puis prenons le départ sur une route recouverte de 5cm de neige, et n’ayant eu encore aucun passage. Chouette ambiance !
- Publié par
- Torii