Date de la sortie
·
Temps d'activité
10 h passées sous terre

Aven Grégoire

Participants
  • Prénom
    Romain
  • Prénom
    Hélène
  • Prénom
    Alban
  • Prénom
    Maud
  • Prénom
    Mathieu
  • Prénom
    Alexandre
  • Prénom
    Rodolphe
  • Prénom
    Sébastien
  • Prénom
    Alexandre
  • Prénom
    Aloé
  • 🦇 des participants externes

La veille, nous avons décidé de partir en deux équipes pour limiter les bouchons à l’entrée de la grotte, sachant que beaucoup d’équipements étaient au programme. Premier départ : Hélène la Warrior, qui allait équiper l’intégralité de la grotte. Dernier départ : Torii le Guerrier, en charge de déséquiper. Entre-temps, une opération d’échange de kits de cordes devait se mettre en place entre nos deux héros, comme un relais, mais sous terre.

Départ matinal : 8h30 pour l’équipe d’équipement. Après 50 minutes de route et une marche d’approche de 20 à 25 minutes (avec une grosse montée et quelques incompréhensions quant au chemin à suivre), ils atteignent l’entrée de la grotte. Un léger retard est à signaler : un chat trop mignon et… une foule de spéléos. Bouchon rouge vif selon Bison Futé.

Départ moins matinal : le dernier groupe. Une heure plus tard, motivés après avoir passé une demi-heure avec le même chat, ils entament leur marche d’approche. Une vingtaine de minutes sur un bon sentier, suivies d’une descente rapide par un autre chemin, les amènent directement au trou. Peut-être un peu trop directement d’ailleurs.

Entrée de la grotte. On commence avec une main courante et une vire le long de la falaise extérieure avant de tomber sur l’entrée de la grotte "genre comme ça" (merci Adèle pour les détails). À noter : la présence de Patricia l’araignée, maîtresse des lieux.

Une fois dedans, un beau programme nous attendait : descente d’un P20, P12, P7 et un P35. À chaque puits, un encadrant nous surveillait, bien ou moins bien installé. Mention spéciale à Caribou, toujours coincé dans les endroits tordus, et à Alex, qui a su choisir les coins les plus confortables. Le départ du P35 valait le détour avec une vue impressionnante.

Salle aux fous rires. Juste avant le P7, nous avons traversé une petite salle débouchant sur un passage étroit, déclencheur de fou rires incontrôlables, sans explication logique.

Mathieu sur la sellette. Après le P30, nous avons croisé Mathieu, confortablement installé dans la sellette de Tom, avant de rejoindre Alban pour une remontée. Grande première pour Adèle : sa première remontée en grotte, woohoo ! Quelques appréhensions pour d’autres, surtout à cause d’un passage étroit avec barreaux et… un peu de caca de chat (toujours le même, il faut suivre) (Désolée, Jeanne).

La remontée nous a conduits à une petite salle où nous avons pris une pause déjeuner bien méritée. Ensuite, nous avons goûté à la liberté : de la marche où l’on pouvait enfin se tenir debout !

Deux vires et des cordes à nœuds. Après une progression plus ou moins difficile (merci Caribou pour les sauvetages), une remontée sur corde à nœuds nous attendait.

Petit trou de mémoire. Un interlude de 30 minutes s’est glissé ici, le temps de se souvenir de l’ordre des événements. Bref, à partir de maintenant, tout pourrait être faux.

La grande salle et ses options. Nous sommes arrivés devant un choix stratégique (globalement les noobs on n’a pas pris la vire, on va pas se le cacher) :

  • Une vire pour les expérimentés.

  • Une descente de puits + remontée + mini-vire pour les novices.

Les deux chemins menaient à une grande salle avec un lac multi-usages : on pouvait y faire pipi, regarder les poissons, et même faire pipi sur les poissons… À proximité : un siphon, des stalactites massifs, et une ambiance lumineuse féerique. Passage difficile pour certains débutants à la fin de la remontée avec une mini vire un peu fatigante ! Nous arrivons ensuite dans un couloir avec un merveilleux disque olympien taillé par les dieux. A cet endroit, ne pas louper l’entrée du boyau sur la gauche, marquée par une petite flèche gravée. Oui, oui, c’est bien cette petite entrée ridicule.

Boyau sur mesure. Pour accéder à la suite, un boyau avec mode d’emploi était au programme :

  1. Entrer tête la première.

  2. Légère angoisse.

  3. Conversion au bout de 6m.

  4. Légère angoisse 2.0.

  5. Virage à 90°, passer cette fois les pieds en premier.

  6. Ne pas se casser les genoux.

  7. Ne pas oublier de faire passer les kits de corde.

A la fin des boyaux, arrivée sur une superbe piscine avec un petit passage glissant sur la gauche.

Interlude – petit conte Il était une fois, Adèle, assise au bord de sa piscine, observant le vaillant Alban gruter voir carrément hélitreuiller Jeanne et Louise à l’aide de son auriculaire gauche le long de la piscine, pour les sauver d’une noyade inévitable. Fin.

Montée en glaise et le rêve de Mathieu. Après une montée glissante, une grotte immense pleine de chauve-souris, et une deuxième montée très glissante nécessitant une force titanesque dans les bras, nous avons atteint une vire finale équipée par Mathieu. Un rêve d’enfant devenu réalité pour lui ! Se présentent donc à nous deux plans rocheux en opposition avec la vire à gauche et le lac à 4m sous nos pieds, une eau claire pleine de poissons. Une traversée plutôt physique, qui demande d’utiliser plusieurs techniques ce qui est très formateur. Cette vire n’est réalisable que si le niveau d’eau est assez bas, ce qu’on a pu savoir grâce à Hélène et le capteur sous la petite casserole ! La vire se traverse en opposition, avec peu d’appuis pour les pieds. Ne pas louper la sortie à la fin, qui se trouve en contrebas à gauche. Nous arrivons enfin dans un chemin avec un mur de grillage et un petit passage pour les spéléos, et après une petite marche nous arrivons à l’air libre, accueillis par une douce odeur de forêt, quelques branches au sol et des scarabées.

Final au village. Nous avons rejoint la sortie, dans le noir, en imaginant une belle vue sur la rivière. Un chemin en flanc de falaise nous a conduits au village, puis au parking, où nous avons appris que l’équipe finale s’était perdue.

Pari sur l’heure de sortie : bravo Adèle !

Publié par
Romain