Date de la sortie
·
Temps d'activité
6 h passées sous terre

Puits Saint Vincent

Participants
  • Prénom
    Romain
  • Prénom
    Hélène
  • Prénom
    Alban
  • Prénom
    Maud
  • Prénom
    Agathe
  • Prénom
    Hector
  • Prénom
    Sébastien
  • Prénom
    Alexandre
  • Prénom
    Jérémy
  • Prénom
    Alexandre
  • Prénom
    Louise
  • 🦇 des participants externes

Pour la logistique d’arrivée, on était avec Jean-Marc. La consigne était simple (enfin, en théorie) : garer la voiture en bas pour la sortie, et stationner au parking du Robinet de Donzert pour le départ. Mais petite subtilité : il fallait se méfier des chasseurs, ce qui tombait bien, vu qu’on a débarqué en plein milieu d’une battue. Ambiance garantie.

La marche d’approche était une formalité : moins de 10 minutes, tranquillou. En arrivant, on a trouvé une barrière protégeant l’accès au puit. L’entrée en tête de verticale se faisait grâce à un chêne vénérable juste au-dessus du trou. On descendait presque à pic sur un P14.

C’est là qu’on a commencé à attendre… longtemps. Tom, lui, a attendu encore plus longtemps, coincé dans la grotte, pendant que les autres, dehors, tuaient le temps en jouant et en écoutant un exposé magistral sur les cailloux présenté par Caribou. Le tout prenait du temps à cause des nombreux fractionnements, déviations et, soyons honnêtes, de notre statut de noobs. Mention spéciale à ceux qui s’amusent à coincer des enfants dans les cordes. Heureusement, Agathe a été héroïquement sauvée par Mathieu.

Après quelques rampings bien terreux, nous avons atteint une grande salle avec une butte de gravats. Franchement, elle avait du style, avec ses champignons luminescents. Bonus : un papillon mort recouvert de champignons. Pendant ce temps, Tom séchait tant bien que mal après avoir poireauté deux heures. Mathieu, grand seigneur, s’est chauffé à la bougie, laissant les autres grelotter sous leurs couvertures de survie.

Certaines personnes en ont profité pour grignoter un bout. La grotte, quant à elle, ressemblait à un morceau de gruyère géant, on avait juste envie de partir explorer. Hector, par exemple, a suivi Hélène et a été porté "disparu" pendant 20 minutes. Pendant ce temps, d’autres s’amusaient dans un boyau incliné qui débouchait sur un cul-de-sac mais offrait la joie d’un petit toboggan bien sympa.

En passant les rampings, nous sommes tombés sur une salle peuplée de chauves-souris. Pas d’éclairage intempestif pour les déranger, promesse d’équipe respectée. Ensuite, nous avons rejoint une autre cavité où tout le monde s’est dispersé façon puzzle pour explorer. Hélène et Alexandre sont allés équiper un puits au fond de la salle : une remontée et une vire. Alexandre, en bon sportif, s’est posté en haut pour accueillir Tom, Sasha, Louise, Jeanne et Alban. L’ascension était physique : ça glissait, il y avait des gravats, bref, du bonheur. L’équipe a fini par atteindre le sommet d’un puit d’environ 60 mètres.

Pendant ce temps, l’autre moitié de la bande, à l’opposé, a trouvé une sortie en flanc de falaise. Merci aux indications préhistoriques laissées à la bombe. Cette sortie donnait sur la voie SNCF et rejoignait le parking. De là, un groupe est parti à pied jusqu’au parking pendant que l’autre remontait dans la grotte pour déséquiper (Tom, Caribou, JC, Maude et Torii).

L’équipe de déséquipement, véritable commando, a géré, malgré les montées et les fractionnements à répétition. Le retour dans le maquis, sans Jean-Marc et dans le noir, relevait un peu plus du parcours du combattant. Mention spéciale à Torii, qui a dû redescendre tout en bas du puit parce qu’il avait oublié une plaquette appartenant, selon les versions, soit à Mathieu soit à Alexandre (l’affaire est en cours d’arbitrage, la Belgique étant prête à s’attribuer la boulette).

Petite astuce en passant : éviter de toucher les lignes SNCF et de déclencher des éboulis. Sinon, c’est toute la ligne Avignon-Lyon qui s’arrête, avec une amende salée en prime. D’ailleurs, petite déception : le passage sous la voie SNCF était bien moins bruyant que ce qu’on espérait, et les trains faisaient exprès de passer une fois qu’on avait traversé. Mathieu ne s’en ai toujours pas remis.

Côté logistique de retour, il fallait ramener les voitures du haut vers le bas. Pas de panique : on était grave organisés (grâce aux organisateurs, évidemment). Et voilà, une journée parfaitement chaotique, comme on les aime !

Publié par
Romain