Grotte Moilda

Rdv 7h30 au local, on enkitte et on part en avance sur l'horaire (assez rare pour le souligner). On n'est pas sûrs d'avoir eu le droit d'être en voiture sur le chemin pour arriver au trou (un panneau à l'entrée). On s'est garé sur le chemin un peu avant d'arriver à la prairie. Il est recommandé de ne pas essayer de couper par la forêt (au retour non plus d'ailleurs, spoiler, c'était nul).

On entre à l'heure et Alban commence par un amarrage autour d'un arbre. Le gros tronc tombé en face du trou est idéal pour ça. On discute de comment équiper, de comment faire les nœuds (j'aime bien les nœuds propres, donc j'ai “nettoyé” certains dont les brins ne me plaisaient pas). Rien de spécial à signaler sur la descente. La nouvelle combi tient bien chaud au début, ensuite le froid me rattrape un peu, mais rien de terrible.

Au niveau de la dernière corde, nous pensons être arrivés à l'objectif que nous nous étions fixés. Mais il reste des spits et nous n'avons plus de mousquetons/plaquettes ! Je remonte deux cordes pour récupérer une déviation qui ne servait finalement à rien. En arrivant auprès d'Alban, il me dit que finalement ça ne continue pas tant. On décide de manger là. En s'avançant un peu, Alban tombe sur le puits suivant. Mais on n'a plus de matos, plus de corde. On ne comprend pas trop où on en est, si on a trop équipé jusque-là, ou si on a sous-equipé et on serait plus loin que prévu. Quoi qu'il en soit, on ne peut que remonter. On est en avance sur l'horaire de retour maximum qu'on avait prévu, on évoque la possibilité d'explorer des puits parallèles plus haut.

C'est moi qui commence à déséquiper, et j'en chie avec des spits trop hauts pour moi. Je laisse Alban reprendre la main pour les deux dernières cordes. Je récupère donc le kit plein de cordes. J'avais détesté les ~12 kilos à la descente, je les maudis au retour.

On n'explore pas plus et on sort. Je vois une limace au niveau de la sortie et je panique un peu, je sors le plus vite possible en laissant Alban gérer mon kit. Retour à la voiture, il est 16h30, on sort en avance, mais c'est agréable aussi. On se dirige vers le lavoir de Montagnieu. Sur la route, on voit une dame qui tient un stand de tartes. On a vu l'installation le matin et on en a parlé toute la journée, alors on est obligés de s'arrêter. Notre repas du soir assuré, on repart. Nettoyage très simple et plutôt rapide au lavoir 5⭐, on se remet en route !