- Date de la sortie
- Temps d'activité
- 4h48 passées sous terre
Gouffre du Petit Dernier
- Participants
- Prénom
- Julie
- Prénom
- Aurélie
- Prénom
- Patrick
Comme je ne serai pas dispo les prochains weekends j’ai envi faire une sortie! Mais avec une visite des beaux-parents dimanche je n’ai pas envi d’être trop fatiguée le lendemain. Je propose de faire une cavité équipée. Aurélie est chaud et Para répond sur le forum pour faire une sortie à trois.
Aurélie vient me chercher à 8h30. On voit que le trajet est un peu plus longue que prévu donc on prévient Para qu’on aura ~15 min du retard. Sauf que quand on arrive proche, on voit qu’il faut une grosse déviation parce que tout le village le Petit Abergement est barré pour un truc de moto. Grosse détour, on arrive au point GPS du parking indiqué mais Para n’est pas la. Après quelques allés / retour et des indications par Para et la femme qui gardé le barrage de l’autre côté du Petit Abergement, on arrive au bon endroit. Si on arrive du Petit Abergement (au nord du Préoux), il faut passer le ligne de haute tension (grande référence dans le coin), tourner à droite sur le petit route Petit Village et droite encore au panneau Ferme Boucleloup. Après quelques centaines de mètres, on arrive au ferme où Para nous attendait pendant un bon moment.
Il fait très chaud déjà donc on prépare les matos et met tout dans les kits mais on va se habiller à l’entrée. Para connait le chemin par coeur et on arrive devant la petite porte très vite. On se prépare et on se lance. C’est frais et agréable à l’autre côté de cette porte.
Para commence. Il y a une petite passage et on est tout de suite à une petite main courante et tête de puit. Je descend deuxième. Le début du puit est assez étroit. Il y a une frac après ~3m, mais elle est bien décalée à plusieurs mètres. Il faut faire attention de ne pas trop descendre. Je tire sur la corde pour me ramener au frac. J’ai du mal a me longer dans la frac parce que les brins sont très écartés. Et tendu. J’ai du mal à me positionner entre les deux parois parce qu’il sont un peu loin un de l’autre. Après un peu de galère et transpiration, j’arrive. Je continue la descent et Aurélie suive. La prochaine frac est pareil mais comme les parois sont plus proche, je peux me positionner en oppo plus facilement et cette fois je passe plus vite. Après cette frac, le puit s’ouvre plus grand mais j’ai les pieds sur terre assez vite.
On continue, en passant une main courant et la prochaine puit, un très joli P18, avec une frac dans une position très bizarre, juste en haut d’un grand marge / balcon. Il faut rester dans l’air, suspendu avec le pieds que 1m au dessus du sol…
Pour l’instant on a fini la partie sur cordes. On suit des galéries et des méandres. On a visé la Salle des Dunes mais quand on arrive au (ex) siphon on voit que l’eau est très haut. On va pas passer aujourd’hui.
On fait demi-tour. On veut aller à la Salle de l’Étoile donc on cherche le carrefour. On le trouve et tourne à droite. On suit une galerie qu’ouvre dans une petite salle avec une passage étroite. Aurélie fait en ramping, j’attends avec Para dans la salle. C’est une passage de desob. Aurélie arrive à une salle et après elle fait demi-tour et nous rejoint.
On a pas la topo de Préoux. J’avais imprimé mais quand on a fait le tri des papiers en haut, on a pas pris. Donc je sais pas où est la Salle de l’Étoile. On continue notre chemin d’avant et on arrive au début des puits.
Je n’ai pas mon pantin. Il a resté dans mon kit quand j’ai transféré mes matos dans un autre kit à la voiture. Para tient le corde pour moi quand il peut. Je monte petit à petit. Quand il peut tenir le corde, je sens presque pas le manque de mon pantin. Mais quand il y a une frac entre nous, c’est dur, même avec ma torse serrée le plus possible, le corde veut pas passer et souvent je dois le tirer avec ma main. C’est fatiguant.
En haut du P18, je monte ma poignet trop haut et je galère à l’enlever. Mais Aurélie voit bien et me donne les bons conseils pour libérer.
Dans le P30, je découvre le technique des talons pour remplacer le pantin. Je monts ma poigenet et quand je me lève, je tiens la corde entre les talons pour tirer la corde dans le kroll. Il faut repositionner la corde entre mes talons chaque fois, mais ça économise pas mal l’énergie et je galère beaucoup moins.
Les fracs sont un peu aériennes mais je reste assez calme et concentrée.
À 16h20, tout le monde à repasser la porte et on se trouve dans la forêt, magnifique mais chaud et humide. On arrive aux voitures, on change, on échange. Et on rentre. J’aime bien entraîner l’équipement mais ça fait du bien de pas avoir des cordes, etc à laver.
- Publié par
- Julie