Date de la sortie
·
Temps d'activité
5h30 passées sous terre

Gouffre de Merlet

Participants
  • Prénom
    Julie
  • Prénom
    Hélène

Hélène propose une sortie tranquille et je suis immèdiatement partante. Comme personne d’autre n’est était pas dispo, on décide à sortir à deux au Gouffre de Merlet, que j’avais voulu faire avec Sarah la semaine avant.

C’est moi qu’organise. J’ai fixe la rdv au locale à 8h. J’arrive avec que 4 minutes de retard. Hélène est déjà en train de ranger le locale et je me mets à organiser les matos. Heureusement il y a que 4 puits et le plus grand fait que 20 m, donc ça fait pas énormement de matos. Une fois que je finis, on se rend compte que le fiche d’équipement que j’ai pris sur le forum n’était pas le plus à jour. J’avais même pas pensé de prendre sur le nouveau app où tout est mit à jour 😳 Au cas où je rajoute 10 mousquetons et quelques sangles et dyneemas de plus dans ma petite collection de rab. On part du locale avec 4 minutes d’avance.

Ça nous prendre un peu plus qu’une heure pour arriver à La Balme sur Cerdon. L’endroit normale pour garer n’est pas accessible parce que c’est le jour de la fête du village, donc on gare un quelques centaines de mètre devant le médiathèque. On fait un petit tour dedans pour voir les artisinats, on se change (je galère à mettre ma botte gauche) et c’est parti!

On prendre le chemin comme décris dans la fiche mais on a du mal à trouver la cavité. On pense qu’il faut prendre le chemin à gauche, mais on tombe sur une cloture donc on fait demi-tour (on voit au retour qu’on a du ouvrir la barrière et continué sur ce chemin) et remonte, demi-tour encore… On passe au dessus un barbelé, on croise le pré, on passe au dessus un deuxième barbelé, plus haut, et on rentre la forêt. On cherche l’entrée du gouffre mais on voit aucun. La forêt est dense et il pleut. Même quand on est exactement sur les coordonées, il n’y a rien de tout. On cherche en descendent la côte et on voir qu’on est juste au dessus d’un chemin.

On commence à perdre l’espoir. On decide à faire une dernière tentative de le trouver. Depuis le point GPS où la cavité doit être, Hélène part à gauche et moi à droit. Après une minute… je le trouve! Voila, un trou d’environ 1m de diamètre au sol avec quelques branches dessus pour signaler et éviter de tomber dedans. J’appelle Hélène. Ça l’air du Gouffre de Merlet, je regarde dans la trou, il a l’air d’être de 4m de profondeur, comme le puits d’entrée de Merlet.

Je commence à équiper l’entrée à 11h45. Tous les arbres au tour sont petits et moitié mort. Plus loin il y a quelqu’unes qu’ont l’air bien solide. Au début je pense à utiliser une qu’est plus bas que l’entrée avant que Hélène me rappel que la corde va frotter, donc je choisi un plus haut mais un peu plus loin. Je cherche des spits dans l’entrée pour faire une dev mais je trouve rien. Comme je suis déjà dans le trou, Hélène mais une sangle sur un des petits arbres et elle me passe l’autre côté pour faire le dev.

Il ne pleut plus et c’est 12:30, donc on décide a manger nos sanduiches sur terre. À 13h, l’aventure continue. On passe la puit d’entrée. Même avec la dev il faut faire attention en remontant pour le frottement. On passe le P3 en désescalade. Normalement j’aime pas les désescalade mais ça va. Je passe une ouverture et tout de suite je me trouve sur la borde du P5. Je mets les plaquettes dans les spits en pensant de faire ma tête de puit avant que Hélène me rappelle (un grand thème de la journée) que la tête doit être bien sur la puit, pas à 2m. Donc c’est le début d’une main courante. J’arrive sur le puits et je cherche d’ANs que je trouve sans beaucoup de difficulté. Il faut un autre petit rappel qu’il faut mettre une mousqueton par AN.

En bas du P5 je me trouve sur un petit marge vraiment à côté du P20 à droit. À gauche il y a le début d’un étroiture où il faut passer pour équiper le P20. Je me fonce un peu dedans avant d'e libérer la corde pour Hélène.

Cette fois je vois bien qu’il faut faire une main courante dans l’étroiture. J’utilise un AN. Hélène suggère que je mes la corde directement. Je trouve que la rocher est un peu coupant donc on met la corde avec une noeud de chaise et plus une sangle, avec le poids sur la sangle.

La fin de l’étroiture ouvre dans le P20. Je suis un petit peu apprehensive, je sens mes pieds dans la vide. Je dois longer le kit et bouger mon mini-kit pour passer. Une fois à l’autre côté, je cherche les spits pour équiper la tête de puit. Après quelques minutes, je trouve un spit mais il est très haut pour moi. J’essaye plusieurs fois à mettre la plaquette mais je n’arrive pas. Je trouve pas de tout l’autre spit. Eventuellement Hélène me rejoins et elle trouve la deuxième spit. Il est loin derrière. Elle équipe pour moi. Je descends en cherchant une frac. Je trouve un spit au bord d’un marge et je mes une dev. Je descend un peu plus et je vois que la puit continue entre deux parois à ma droite. Un peu loin, il y a deux spits, qui étaient bien cachés. Je me positionne en opposition et j’équipe la frac. Il reste que ~4m juste qu’au bout.

Une fois en bas du P20, on boit un peu de l’eau. La première kit est vide. On transfère la dernière cord de dedans, et mets une bonne partie de la rab dans le kit avec le bidon. On rentre le méandre. Il est étroit! Sur la topo, il avait l’air longue mais après juste quelques mètres, je vois le piton et spit qui signale le MC pour la dernière puit. Le piton est bien foncée dans la rocher. Ils sont tellement proche, et le méandre est assez étroite que je trouve un peu difficile à équilibrer les deux oreilles de mon noeud de chaise double mais j’arrive. Je passe l’étroiture de la tête de la P11 avec un peu de difficulté mais ça va. Je me trouve entre deux parois avec la vide en bas. Ça me prends un moment à trouvé le spit pour ma dernière tête de puit. Je me mets en opposition, j’ai besoin rester haut pour pouvoir équiper. Le spit et l’amarrage naturel sont un peu loin l’un de l’autre (pour moi). Mon corps est tout tendu pour rester en opposition et je commence à avoir de cramps au mollets. Je commence à fatiguer et j’arrive pas faire mon noeud de chaise double. Je sais pas pourquoi ça ne marche pas! Je commence à être frustrée et je dis à Hélène que je vais laisser tomber, je n’arrive pas. “Mais non! C’est la dernière!” Elle suggère que j’essai de faire mon noeud avec les oreilles plus petites et tricoter pour élargir. C’est le bonne astuce et en fin, j’arrive. Ma tête de puit à l’air bien mais je me longe dans les oreilles avec la petite longe pour être sûre. C’est tout bien. Je descend. En bas je regarde au tour de moi et après une minute, je remonte.

Je désequipe la tête de puit et la galère commence! Repasser l’étroiture n’est pas une blague. Je passe le kit devant moi. Mon mini-kit coince. J’arrive le détacher et je le passe devant. Je monte un peu mais je n’ai pas de prise de pieds et ce que je trouve glisse trop pour être utile. Je commence à paniquer un peu. Mon descendeur coince aussi, donc je l’enlève mais mon mousqueton de frein tombe jusqu’au fond du puit. Tampis. Hélène me passe un mousqueton et sort son pulley. Elle me tire un peu et voilà, c’est bon. J’ai chaud et soif. On repasse le méandre. Ça fait 1h45 depuis qu’on était rentrée.

Ça commence à être un peu tard en vu de notre sortie prévue à 18h. On a écrit à Sarah en rentrant après notre déjeuner donc on suppose qu’elle n’est pas inquiéter mais on ne veut pas trop tarder non plus. Hélène offre à désequiper et je pars d’abord. Je mont un puit après l’autre et je ne me rends pas compte que je suis trop avancer jusqu’au je suis en bas du puit d’entrée. J’attends la et Hélène me dit que j’ai du l’attendre au P5 pour toujours être à la portée de voix. Surtout qu’on est que deux.

Quand on sort, il pleut fort avec des orages. Ça lave le boue de nos bottes et combis. On change à l’abris de la toit à l’entrée de la mediathèque avant de rentrer à Lyon. Les cordes ne sont pas très sales et on fini la lavage dans 1 heure.

Publié par
Julie