- Date de la sortie
- Temps d'activité
- 14 h passées sous terre
Scialet des Deux Gardes
- Participants
- Prénom
- Hélène
- Prénom
- Torii
- Prénom
- Maud
- Prénom
- Aloé
- Prénom
- Guillaume
Je veux déjà remercier tous ceux qui ont contribué à préparer la sortie, chacun ayant apporté sa pierre à l’édifice après l’annulation de la traversée de la Litorne prévue initialement (risque de crue). Pour ma part, je me suis contentée de savoir qu’il y avait une monographie du réseau en livre au local, l’emmener et le scanner dans la voiture…
Guillaume et Torii foncent sur la marche d’approche, ce qui évite aux filles de faire pour rien la descente dans la grosse doline où le scialet des Deux Gardes n’est pas… On double la corde d’entrée qui est en place et on planque un sac à coté. Ce qui vaudra à Alice et moi de refaire l’aller-retour jusque là à minuit passé, quel bonheur.
Sous terre, on croise très vite (de suite après la première remontée) la zone qui sera finalement la plus belle de la cavité, très concrétionnée, mais comme on ne le sais pas on continue notre périple. On a l’impression de bien avancer, mais au bout de 2 ou 3 h (je ne sais plus), on n’arrive déjà plus à comprendre où on en est sur la topo. Le descriptif sorti pour la 1° fois à ce moment là n’aide pas trop, jusqu’à ce que le géologue de la bande percute sur la Galerie de la Marne “Ah mais oui c’était ça !”. Si bien qu’on réalise qu’on a dépassé la Salle Princesse sans prendre conscience de sa taille, étonnant. On réalise aussi qu’on ne va pas si vite finalement…
On trouve des catadioptres ce qui facilite l’orientation, sauf… quand y’en a plus. On n’a jamais compris si on étaient passés au carrefour de la Fouine par exemple. C’est l’aventure… On ne s’arrêt pas pour manger ensemble, chacun choppe des éléments de son casse-croute quand il en a besoin et un peu d’attente. Tous, sauf… Maud qui apprend à ses dépends qu’une quiche achetée fraichement à la boulangerie le matin n’est pas assez bien emballée pour résister dans un bidon ! La question est de savoir s’il y aurait le même effet avec une quiche Lorraine, qui a moins d’eau que la quiche aux poireaux. Bon, ça tombe bien, Maud dit qu’elle n’a pas faim.
On continue à monter, redescendre, et remonter encore, et pourquoi c’est pas à plat ?? On n’a que 2 kits mais ils commencent à nous peser. Alice et moi faisons un binôme très complémentaire : je porte sur les cordes, elle porte sur les crapahuts. Enfin en bas d’une corde Torii qui est en premier reconnais l’arrivée à la jonction du collecteur des Fleurs Blanches, que lui et Maud ont visité il y a quelques mois. Il espérait ne pas avoir à refaire le passage à plat ventre sur le radeau, mais si, faut bien s’y coller, le niveau d’eau est plutôt bas donc ça va. On admire les carreaux de chocolat, on fait un détour d’une heure qui nous mène involontairement presqu’à la rivière de Platine, et enfin on retrouve l’entrée étroite du méandre de l’Os conduisant à la sortie des Fleurs Blanches (y’a des flèches, mais franchement elles sont placées pour ne pas qu’on les voit !)
Là, ce méandre de l’Os commence à bien me ronger les os, la soirée est tombée et la fatigue est bien là pour ma part.Je ne sais plus comment, Alice et moi nous retrouvons devant et sans kit, et du coup les 3 autres sont un peu plus derrière, d’autant que Torii y a dû faire un aller-retour dans le méandre pour retourner chercher je ne sais quel équipement de remontée qui était resté dans la flaque où on avait fait la vaisselle… Peu après, Maud vient à notre contact et exprime ce que j’avais commencé à imaginer aussi : qu’Alice et moi sortions sans les attendre pour aller prévenir Mathieu, notre sonnette, tandis qu’ils se dévouent pour porter les 2 kits. On apprend en urgence le schéma de déverrouillage du téléphone de Torii.
Petits doutes pour trouver la sortie depuis la dernière grande salle (salle du 15 aout), mais on fouille et on trouve des feuilles qui nous mettent sur la bonne voie. Gros doutes encore dehors, “elle a dit quoi déjà Maud ? descendre puis gauche ou droite ?”. On prend à gauche, puis heureusement que le téléphone se remet à capter au niveau de la route pour nous indiquer comment retrouver la voiture (vive la vue aérienne). Mathieu répond, il est 23h30 et il commençait à se poser des questions même si le déclenchement avait été repoussé à 1h.
On se dépouille à la voiture mais on n’a pas la clé, donc on planque derrière, comme s’il pouvait y avoir de la visite à cette heure là à Fond d’Urle ! Difficile encore de retrouver de nuit le chemin pour retourner aux Deux Gardes. En fouillant un peu dans le téléphone de Torii on fini par trouver une carte OSM où le trou est pointé. On n’est aussi pas rassurée par les chiens qui aboient au loin mais se rapprochent, ils n’arrêtent pas. Et toutes ces mouches qui me collent et m’obligent à serrer les dents ! Une finit dans mon œil. Alice a l’air moins attaquée, faut peut être que je baisse mon éclairage? A notre retour en vue de la voiture, on voit 3 lampes qui arrivent juste dans la direction opposée, nous sommes parfaitement synchros avec Guillaume, Torii et Maud, il est 1h du matin.
Voilà, sortie sympa, un peu longue (13h à 14h) et plus longue que prévu, mais ça reste dans les aléas classiques d’une traversée de cette ampleur en réseau labyrinthique ;-)
- Publié par
- Hélène