- Date de la sortie
- Temps d'activité
- 8 h passées sous terre
Gouffre du Malitou
- Participants
- Prénom
- Jérémy
- Prénom
- Mathieu
Mathieu me donne rendez-vous chez lui beaucoup trop tôt. On sera deux pour une sortie entrainement à l’équipement pour Mathieu, l’une des dernières avant son stage initiateur (la dernière même ?).
On arrive sur le parking et on croise 3 spéléos déjà en train de s’équiper (c’est un club connu mais 6 mois après la sortie, je ne me rappelle plus lequel [edit de Mathieu : le Césame !]). Ils partiront devant nous. Le temps est dégueu, il flotte. En arrivant devant le trou, je constate que le ruisseau qui borde l’entrée est en crue. C’est hyper impressionnant, il a un fort débit et il fait bien 4 m de largeur, en passant littéralement à 1 m de l’entrée. Entrée qui est constitué d’un simple puits à même le sol ! En gros si le ruisseau déborde, ça noie le trou 🙂. Mathieu flippe un peu pour son initiateur, et il se dit qu’une mort par noyade est une justification adéquate pour esquiver le stage, du coup on se lance quand même.
Le début de l’équipement est facile : Ya déjà la corde des copaings, et ya pas franchement la place d’innover.
On prendra un peu plus de temps de réflexion sur la petite salle en dessous du puits d’entrée, ainsi que sur la grande salle suivante. Il y a pas mal de spits, il faut savoir où les chercher et prendre les bons pour avoir un équipement confort (petite salle du haut surtout), ou savoir où faire démarrer son équipement en fonction du groupe qui progresse (salle du bas surtout) !
La cavité est très très arrosé, surtout sur les parties basses. Elle est un peu froide, et Mathieu s’évertue à trouver une justification pour mettre systématiquement un textile à chaque amarrage… Du coup la progression est assez longue ! Je lui conseille d’en utiliser un pour se pendre Je fais preuve de pédagogie et essaie de lui faire comprendre que ce n’est pas nécessaire, voir contre-productif d’en mettre trop ! 😃
L’eau qui dégouline de partout rend la grotte vraiment magnifique, et on n’en prend pas tant dans la figure. Le puits final est arrosé. Il est toujours un peu l’objet de débat sur son équipement, mais il manque toujours un point sur le dernier frac…
On ressort, et on décide de laver dans le ruisseau. Mathieu se motive pour faire l’aller-retour à la voiture pour récupérer mon kit et la brosse qui est dedans, pendant que je désenkite et commence à laver avec de la mousse. Je finis les pieds gelés, mais on est satisfait d’avoir soldé l’affaire avant le retour sur LYON !
W.
- Publié par
- Jérémy