- Date de la sortie
- Temps d'activité
- 5h30 passées sous terre
L'antre de Vénus
- Participants
- Prénom
- Jérémy
- Prénom
- Agathe
- Prénom
- Hector
- Prénom
- Adèle
- Prénom
- Céline
- Prénom
- Sasha
- 🦇 des participants externes
CR de JWA :
Date : 13/01/24
Cavité : Antre de Vénus (Isère)
Participants : Céline et Sasha, JEan-Charle ROUX, Rodolphe RAKIC, Adèle, Hector, Agathe et moi
TPST : 5h30
Après un rendez-vous au local et une préparation rapide du matos, on décolle pour la cavité.
J’arrive en premier sur la zone de stationnement. J’hésite un peu et je me gare sur un bord de route. ça attire une mamie qui me signale que c’est une propriété privée, mais que ça va je peux rester parce que j’ai l’air cool. Je lui propose d’aller stationner plus loin vers l’hôtel (mentionné sur la topo), elle me répond “nan restez ici, ça les embêtera aussi de toute façon”. Bon, bah okay, je reste ici madame… :’D
La deuxième voiture arrive et on s’équipe, et on se lance dans la marche d’approche qui commence directement par un chemin dans l’herbe, pour rejoindre un sentier boisé. ça monte pas mal, mais la marche est assez facile, pendant environ 20 minutes. Le GPS pointe bien l’entrée. En approchant, je vois quelques spéléos dans les bois. Bon, bah entrée trouvée ! 4 spéléos du SG CAF s’apprêtent à rentrer. On leur laisse de l’avance en prenant notre repas devant l’entrée car il est midi. On remballe, et il me prend soudain l’envie de régler le casque d’Hector qui semble balloter. J’ai dû lui tirer un cheveux ou je sais pas quoi, car celui-ci râle et rue. Le casque s’échappe, tombe par terre, et roule en contre-bas. Et quand je parle du contre-bas, il faut savoir que l’entrée de l’Antre est sur une sente à flanc de pente. Pente qui doit être à quelque chose comme 45 ou 50°, sans mentir. Je regarde le casque partir, hésite à tenter un saut pendant une demi-seconde et me ravise (je tiens plus à la vie qu’au casque). Je regarde le casque rouler, rouler, rouler, et rouler, en lui demandant plus ou moins poliment de s’arrêter. Il slalome entre les arbres et finit par s’arrêter miraculeusement contre un tronc couché en travers de la pente, genre bien 100 m en contrebas. Je commence ma descente en rechignant pour aller le chercher. En chemin, je fais rouler une grosse pierre. Elle part sur le côté, puis tape contre un arbre qui s’envoie pile dans l’axe du casque. Je me dis que quand même, fait chier quoi. J’observe, et au dernier moment, la pierre tape un truc et saute pire au dessus du casque et de l'arbre couché !! Je pensais que ça n’arrivait que dans les James Bond, quand il prend l’autoroute, mais ma foi je suis fort satisfait de cette esquive. j’arrive au casque, l’inspecte, reclipe la bande de maintien frontale, et j’entame ma loooongue remontée. Ouf. On fini par régler ce fichu casque, en prenant soin cette fois de bien le tenir.
Les loulous du CAF finissent par nous donner le go, alors je me lance, suivi de près par Adèle qui, comme à son habitude, chouine dans le ramping 😃. On en sort rapidement en arrivant dans une “salle” d’où commence l’équipement du P14 qui suit. J’équipe sur les mêmes points que les collègues, passe l’étroiture, et je trouve des points sur la paroi de droite pour éviter de doubler l’équipement des copains (paroi de gauche en allant vers le puits), et également pour esquiver la vire dans le vide. Pour passer la margelle en bas, je préfère équiper avec une dev’ plutôt qu’avec un frac, car je suis seul à encadrer. Tout le monde passe. Les deux initiés, Agathe et Sacha descendront seul avec un contre-assurage, Hector descendra treuillé, et après avoir laissé passer Céline, je récupère Adèle qui attend dans la petite salle depuis tout à l’heure en tchatchant tout le monde. Je décide de descendre longé à elle, style décrochement, c’est assez sympa !
Mention quand même d’un petit incident pendant les descentes : A un moment, en tête de puits, une bouteille s’échappe d’un kit par l’un des nombreux trous que l’on trouve en cul de nos kits. Elle terminera éventrée en bas du puits dans un bruit tonitruant, sans faire de mal à personne.
En bas, on abandonne les kits et la corde d’encadrement car on ne doit plus rencontrer d’obstacle. La promenade est simple, il s’agit d’un grand couloir dans lequel on crapahute. Il n’y a pas vraiment de gros dangers particuliers et les enfants ont tendance à vite partir tout seul devant. Attention quand même à les brieffer pour qu’ils restent bien du bon côté des balisages lorsqu’il y en a afin de ne pas aller dégrader les zones protégées, et attention aussi aux quelques ressauts, trous et petites salles annexes sur le chemin, qui peuvent nécessiter un accompagnement des plus petits. On arrive ensuite sur une escalade de bien 4 mètres, qui redescend directement de la même hauteur derrière. Elles sont équipées de cordes à nœuds en fixe. Je reste assez songeur face à l’obstacle vis à vis des enfants (en soit il n’a rien de compliqué). On décide de mettre un adulte en bas de l’autre côté, Céline en haut, et moi je pare l’escalade. En soit, il n’aurait pas été bête de garder sur le dos la corde d’encadrement pour assurer les moins dégourdis. On s’en sortira quand même très bien ainsi (à l’aller et au retour).
On continue la promenade. Il y a des passages un peu boueux,, des zones avec des gravats, des zones de sédimentation toute lisse, des zones très concrétionnées avec des coulées, des fistuleuses, des drapées, des choux-fleurs, etc. Certaines parois montrent des stratifications vraiment sympa ! Notamment vers le puits borgne, qui est défendu par un petit ressaut (parfait pour la sécurité des enfants). On aura également un peu d’eau par ci par là, mais rien de problématique (à noter en plus que la météo des jours précédant était relativement arrosée).
On poursuit jusqu’à la dalle suspendue sur du remplissage sédimentaire. C’est super beau, elle traverse la salle pour former un petit pont, à côté d’un puits remontant arrosé. On traine un peu, et si c’est plus que l’heure de faire demi-tour, on sent bien que personne n’en a envie. Nous n’avons parcouru que la moitié de la cavité environ. Plus loin, il y a encore pas mal de choses à voir, notamment des zones avec des excentriques apparemment assez magnifiques. Mais tant pis. Ce sera pour une autre fois !
Le retour se passe tranquillement, on arrive au puits, rapidement suivis par le SG CAF. J’ai été inspiré d’équiper sur la paroi d’en face, même si la remontée en parallèle n’est pas tout confort. On remonte en double et je reste en tête de puits sur mon équipement. Les enfants galèrent un peu sur la dev’ mais finissent par y arriver pour les plus grands. Je me rends compte qu’Agathe a bien grandi en la voyant monter : Elle galère avec une longe et une pédale beaucoup trop courtes ! Je lui envoie un mousqueton pour améliorer un peu l’amplitude. Hector n’arrivera pas à réinstaller la dev’, alors je descend pour la remettre. J’en profite pour treuiller Adèle (qui continue à discuter avec tout le monde en bas) jusqu’à la margelle et éviter le frottement si je la treuillais depuis le haut, et je décide de la longer à moi pour remonter avec elle sur le reste du puits. Et là, c’est le drame… Au bout de quelques mouvements, c’est la prise de conscience, un rappel à la réalité qui me glace le sang : J’EN CHIE BEAUCOUP TROP BORDEL ! Tous ces mois de sport à faire des squats, des fentes et que sais-je, tout ça pour être séché après 5 mouvements sur corde avec le mini-moi collé au cul. :’( Je vis l’enfer pour remonter ces 10 pauvres mètres de corde, d’autant plus qu’il ne faut pas traîner, on éclate déjà l’heure de sortie. Je souffre, je sue, je m’essouffle, j’ai les jambes qui brûlent, et je fini enfin par arriver en haut à bout d’énergie.
J’évacue mini-moi, et Céline arrive à la dev’ qu’elle démontera grâce à la clé que j’ai pris soin de lui laisser à disposition en récupérant Adèle (bien m’en a pris) - c’est son premier déséquipement ! Elle sort pendant que je fini de déséquiper le haut, et retour à la voiture pour se changer. On zappera le lavage pour ce soir : c’est dimanche, on va déjà arriver tard sur Lyon, et ya école demain !.
En conclusion, la grotte est vraiment magnifique, très adaptée à l’initiation même avec des enfants ou des groupes un peu important (Attention quand même à envoyer les gens au compte goutte en entrée, la salle d’attente est dimensionnée pour genre deux adultes max). Je regrette même de ne pas y être allé avant ! Et clairement je me note d’y retourner pour en voir la totalité. Le seul truc chiant, c’est que c’est à 1h30 de Lyon, et du côté de Grenoble (avec le péage en conséquence…).
W.
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CR de Jean-Charles :
Compte rendu sortie Aven de Vénus
Club les Troglodytes
Dimanche 13 Octobre 2024
Auteur : JC
Participants : Sacha, Céline, Agathe, Hector, Adèle, Jérémy, Rodolphe, Jean-Charles
Sortie avec le fils de Céline et les trois enfants de Jérémy, Rodolphe et JC en sortie initiation avec le club. RDV au club à 9h.
Une fois le matériel prêt départ pour le Vercors aux alentours de 9h30.
Arrivée au parking vers 11h. Le temps de nous équiper, nous commençons la marche d’approche 20 min plus tard. Le sentier commence en passant à droite de la ferme laitière et on compte ensuite 20 minutes de montée en forêt.
Arrivée à l’entrée un autre groupe était en train d’équiper, nous décidons donc de manger avant d’entrer. Ramping sur 5m avant d’arriver sur le puits. Descente p14. Nombreux fil sur la balade pour protéger le milieu et marquer les zones où marcher. Petite escalade de 3m avec une corde nouée, désescalade de l’autre côté. Il y a de belles concrétions dans toute la grotte et une hauteur sous plafond assez importante entre 5 et 15m environ dans toute la partie que nous avons exploré.
Progression sans trop de contrainte pendant 30min environ puis pressé par le temps nous avons fait demi-tour à environ la moitié de la balade.
Remonté sur le P14, ramping de sortie et nous voilà de nouveau en forêt.
Nous sommes arrivés au parking à 18h30.
- Publié par
- Jérémy