Scialet Vincens

Nous pensions à l’origine réaliser cette sortie le 03 mars, cependant en raison de la météo annoncée, et du risque de crue, nous préférons réaliser la sortie le samedi (En 2019 lors d’un stage moniteur, l’objectif atteint est de -60m avec un TPST de 7h dû à une crue).

Rdv à 8h pour prendre la route direction col du Rousset (Saint-Agnan en Vercors) pour visiter le Scialet Vincens. L’objectif est d’arriver au bas des puits de l’opéra (environ -280m). Matisse a des obligations le soir, nous devrons faire vite. Sur la route forestière de la coche nous devons pousser par deux fois la voiture qui est bloquée par la neige. On arrive finalement au parking, on se change rapidement et on embarque les kits de corde (que Valentin a gentiment préparé la veille) à la recherche de l’entrée du trou.

Celui-ci se trouve facilement en 15min de marche, et débute (11h15) par un couloir raide se terminant par un P32. Les fracs sont confortables, et nous arrivons vite au P38. La tête de puits est étroite en diaclase, et il faut choisir entre descendre sur la gauche ou la droite. Evidemment je me trompe et reste coincé en tentant par la gauche. Je remonte et retente ma chance : ça passe mieux à droite. Les P3 et P57 (plus exposés aux éclaboussures de l’actif) sont plus larges et s’enchainent facilement. On arrive dans un méandre avec de jolies marmites qui déboule sur le P38. Il est bientôt 14h, on choisit de s’arrêter manger à la margelle entre le P38 et le P9 (environ -220m) puis d’entamer la remonté.

Valentin me fabrique avec de la dyneema « une kékette » afin de faciliter le portage des kits (lien achat vraie kékette : https://www.croque-montagne.fr/sacs-kits-speleo/2332-7167-accroche-kit-hangbag-aventure-verticale.html#/208-unitaille-unique). Au retour, le méandre avec les marmites fait mal aux genoux et mouille. Arrivé en haut du P38, je me dis que je vais faire le bon choix, et passer directement du bon côté. Cependant, par un mouvement farfelu, mon pantin se bloque dans la fameuse kékétte confectionnée par Valentin, et je me retrouve bloqué la jambe pliée dans la partie la plus étroite de la tête de puits. Je réussi finalement à me libérer, et nous sommes rapidement à la sortie (16h45).

Sur le retour, nous découvrons un trou assez grand qui semble inexploré (44.8825974, 5.4474394). Matisse descend en rappel voir ce qu’il en est. D’après lui, il y a du potentiel, mais il faut revenir désobstruer pour en savoir plus. Peut-être débouche-t-il sur les grottes de la Luire ? Si cette entrée n’est réellement pas connue, et débouche sur quelque chose d’intéressant, nous proposons le nom de Scialet des 4 brindilles (dû aux branches sur lesquelles Matisse s’est assuré pour descendre en rappel, ainsi qu’aux différents membres présents ce jour).

Pas besoin de laver le matériel, la grotte est propre et nous rentrons directement chez nous !