Tanne El Oued

Après une GROSSE journée dans l’A2, les filles se motivent à faire une deuxième sortie. On train un peu pour partir (je me suis levée à 9h30 😳) et la marche d’approche n’est pas facile. On utilise le “méthode Mahieddine” pour attacher deux kit, qui alterne entre Hélène et Aurélie et moi je prends mon gros kit avec les matos perso de moi et Aurélie et l’eau.

On trouve le trou sans beaucoup de difficulté. Aurélie et Hélène mange pendant que je me lance sur l’équipement. Je rate ma première tentative au Cabestan mais avec un peu de guidage par Hélène j’arrive. Je descend sur la corde dans un petit creux. Je mets un frac avec une arbre au bord et un spit. J’approche à une tout petit trou. Je mets un dev assez courte et je commence à descendre. Hélène me conseil de ne pas laisser le kit trainer pour l’équipement et donc de le longer plus proche. Le puit est bien étroit et au milieu je dois changer le côte du kit. Après Hélène m’a dit que j’ai du laisser le kit penduler plus bas. “T’es pas obligée de faire tout que je dis chaque fois!” “Mais oui,” je répond, “ce que tu dis c’est la loi!”

Hélène descend après moi. “T’es sûre que c’est le bon trou?” elle me demande au milieu du puit. “Oui, oui,” je le rassure, “je l’ai reconnu au milieu et je reconnais bien la prochain puit, je suis sûre qu’on est au bon endroit.”

Je commence à équiper le prochain puit, un petit P4 que donnera sur la P27.5 après. Aurélie doit ajuster le début de ma main courante qui n’est pas tout à fait dans la bonne direction mais j’arrive au moins faire mes noeuds et ajuster les brins avec beaucoup plus de fluidité qu’avant. Je suis très satisfaite avec mon tête de puit et je descend. J’arrive au margelle où le P27.5 commence. Je fait la tête de puit avec la corde précédente. Après à peine 2, peut-être 3m, j’arrive à un endroit avec quelques spits mais je ne suis pas très proche à la parois et je suis tellement proche à la tête de puit que je ne crois pas qu’il faut mettre une dev. Je continue à descendre en cherchant partout une frac, selon la fiche d’équipement il doit avoir deux. Je voir rien. Touts les quelques mètres je me le clé pour m’arrêter et bien regarder partout. Rien. Je continue à descendre. Je regarde en haut pour essayer de voir si ça frotte. Finalement après ~15m je vois qui oui, en fait ça frotte.

Petite conversion et je remonte, cherchant partout pour de spits ou AN. Toujours rien! Enfin, je remonte jusqu’à presque la tête de puit où je mets une dev. Deuxième petite conversion et je reprendre la descente, toujours en cherchant au moins une frac. Presque tout en bas, je n’ai toujours rien trouvé. Le puit part un peu sur une côte et la je vois que la corde frotte un peu mais je suis très proche au sol et je vois rien. Je fais attention à rester au milieu du puit et enfin je sens mes bottes toucher le sol. “LIBRE!”

Aurélie me suit et elle réussi à trouve la frac — il est assez bas, peut-être ~7m avant la fin du puit. Elle rajoute la frac et après Hélène nous rejoint. Je passe l’équipement à Aurélie et me prépare à installer dans ce petit salle, je un souvenir d’avoir fait plein de squats et fentes pour me réchauffer en attendant dans cette même salle en 2020 pendant que Mahieddine équipait. Je reconnais le petit etroiture à droit qui donne sur le P6 Puit d’Alsaciens. Mais on avait décider d’essayer l’autre côte, P11 Puit de Bordelais parce qu’on avait de cordes plus adaptés à ses longueurs et en bonus, ça change.

Aurélie se plonge dans l’etroiture. Elle équipe la main courante mais ça devient vite compliqué. En fait, il y a beaucoup de vieux spits dans ce grottes, souvent avec un nouveau à côté pour équiper plus en sécurité. Mais c’est impossible rentrer la vise dans le vieux spit ici et il n’y a pas d’alternatif. Après un bon effort, on abandonne le Puit de Bordelais. Hélène déséquipe pendant qu’Aurélie recommence avec le Puit Alsacien. On n’a pas voulu rentrer tard donc nous ne reste pas beaucoup de temps. Aurélie réussi et je le suis. J’aime bien ce petit etroiture / lucarne que me dépose en haut du P6. Dans mes souvenirs la salle était plus grande mais maintenant je le vois plutôt petit. Je descend. Juste pour voir, Aurélie équipe deux spits pour la main courante pour le dernier puit, un P35 qui s’appelle la Puit de Lyonnais. Mais on sait qu’on n’a pas le temps et notre corde n’est pas assez longue. Donc c’est demi-tour.

Hélène monte d’abord et me donne les conseils pour éviter les frottements en remontant. J’utilise mes jambes pour rester loin des parois et je regarde en haut et la corde ne frotte pas. Pour le puit d’entrée, Hélène monte nos kits avec le pulley. Aurélie déséquipe tout.

On arrive toutes sur terre après 5h2min d’aventure. La marche de retour passe plus vite que l’aller, on est régalées par les jolies vues et Hélène envoie la recette pour la ratatouille à Alex et Asaf qui ont fait de la rando ce jour.