Aven de la Buse

On arrive à l'entrée à 11h, la cavité commence directement par une désescalade, parfois un peu glissante, qui peut être impressionnante pour certains.

Maud commence à équiper la main courante localisée à main gauche. Des anneaux de corde en bon état entourent les AN (4), et mènpent jusqu'à la première étroiture, sorte de Zig Zag d'un mètre de longueur. Le problème réside plus dans l'agencement en zig-zag que dans la taille de l'étroiture.

On avance dans le boyaux avec toujours une corde et on arrive au pan incliné de quelques mètres, que l'on équipe sur une broche (située juste au dessus de notre tête en sortant du boyau). Au retour, on se rendra compte qu'un ammarage a été foré vers la fin du boyau (côté main gauche quand on est en direction du fond). Cela pourrait permettre d'avoir deux points pour débuter une nouvelle corde ici et éviter des pertes de mètres précieux dans le boyau.

Concernant la suite de l'équipement, le pan incliné arrive sur un ressaut plus pentu, avec deux broches et une dev, à nouveau deux broches se trouvent sur la paroi opposée. Attention à ne pas les louper et devoir remonter dans une zone pas hyper pratique en terme d'appuis, Maud a travaillé sa conversion à cause de ça. On manque de mousqueton et on tape donc dans la réserve. Torii prend le relai de l'équipement et arrive sur deux autres broches permettant d'équiper le P18. Arrivé en bas, problème, on n'a pas assez de corde, malgré la C67 utilisée à la place d'une C50 indiquée dans la topo. On raccourci énormément les cols de cygnes (ils seront vraiment pas faciles à remonter) et on arrive à atteindre une zone un peu plus haute de la salle.

On pensait devoir reprendre la topo, mais il s'avère juste que lors du passage de sac, il y a eu une inversion, et Maud a équipé avec une corde trop courte 🤡

On arrive ensuite dans une jolie salle avec gours, des concrétions magnifiques de partout, une petite flaque toute mignonne. On part ensuite sur la droite, vers une étroiture en boyau qui se prolonge. C'est un enchaînement de zones légèrement étroites, mais qui passent. On arrive ensuite sur une section de plus de deux mètres vraiment plus étroite (comprendre si vous avez des seins et des hanches, c'est chiant ++ voir ça passe pas). On fait un petit saut dans la grande salle. Étant hyper essoufflés d'un coup, on suppose la présence d'une poche de CO2.

Ne pas hésiter à aller dans une impasse sur la droite et descendre dans ce qui ressemble à une ancienne zone d'eau au vu des concrétions et de regarder sous le plan les cristaux forgés par le mouvement de l'eau.

Demi tour après ça. La corde courte qui n'est atteignable que depuis un endroit un peu exposé, je suggère à Louise de mettre une poignée chaussée avant de remonter le tour pour mettre son crool, au cas où elle glisse en arrière. Ça aura son utilité ! On remonte et desequipe (les cols de cygnes sont comme attendu hyper chiant à passer). La sortie avec l'escalade de bloc n'est pas si rassurante que ça, surtout quand on est encore au début de sa découverte de la spéléo. Torii installe une corde pour Louise, et on ressort tous, ravis d'être accueillis par la pluie.

Direction chez la mams de Maud pour un bon apéro !