Date de la sortie
·
Temps d'activité
7 h passées sous terre

Grotte de la Morgne

Participants
  • Prénom
    Sébastien
  • Prénom
    Aurélie
  • 🦇 des participants externes

Entrée : 11 h – Sortie : 18 h
Gros cafouillage la veille, car j’avais compris qu’on ferait les kits au local, mais en fait Mathieu du SCASSE avait déjà tout préparé. Résultat : on n’avait pas prévu de passer par le local, donc pas de clés. Sauf que j’avais besoin de matériel pour moi, ce qui compliquait les choses, surtout quand on s’en rend compte la veille à 23 h. Merci à Jean-Charles, qui avait les clés et s’est levé tôt un dimanche matin pour me les apporter. Du coup, rendez-vous au local à 8 h 30. Je prends mon matériel et on part directement. On retrouve Mathieu au parking, on s’équipe sous la pluie (c’était vraiment désagréable) et on entre dans la grotte vers 11 h. Le but était, entre autres, de continuer à apprendre à équiper. J’ai commencé à équiper le premier puits sous les conseils avisés d’Aurélie : un câble sur l’arbre, je descends sur le premier frac, puis le second, la main courante et le dernier frac. Après la descente, mon équipement n’était pas tip-top, ça frottait un peu, et quelques ajustements ont été faits par Mathieu. Une fois en bas du P1, plein de salamandres jaunes et noires nous attendaient : il fallait surtout faire gaffe à ne pas les écraser. On arrive ensuite dans une grande salle avec une majestueuse colonne en plein milieu, pleine de formations et de concrétions partout, vraiment sympa. On crapahute un peu, on voit un petit lac caché dans un coin, on s’enfonce dans un méandre qui mène on ne sait où, avant de faire demi-tour et de remonter vers la suite de la voie normale. On arrive vite au P2, que Mathieu équipe très bien. On atteint assez vite la salle finale. On décide de monter par la corde vers le réseau supérieur, dans lequel on se faufile ensuite. Le plafond est rempli de petits stalactites, ce qui rend le tout très sympa. On cherche une fameuse voûte mouillante, qu’on finit par trouver, et effectivement, ça mouille. En gros, c’est du ramping dans la flotte jusqu’au cou, avec peu d’espace pour respirer. Après une looonge délibération (non), on décide de ne pas y aller, malgré les supplications d’Aurélie, car il faisait déjà assez froid et on n’avait pas envie de se mouiller plus que ça. On mange dans un petit méandre à l’abri de l’eau qui coule partout, et au calme des petites cascades qu’on entendait bien dans la grande salle. On finit par redescendre et je commence à équiper le puits de Borgne. Je galère un peu à placer mes nœuds, mais avec l’aide d’Aurélie, on arrive à faire quelque chose qui ne frotte pas. Une fois la descente du puits commencée, on me dit qu’il y a un frac que je ne trouve pas. J’essaie de mettre une déviation trop courte, mais je finis par la régler après plusieurs allers-retours sur ce petit puits. Ça m’a au moins permis de bien faire réviser mes convertion en situation réelle, surtout que sous la cascade, ce n’était pas fun fun donc ça me force aussi à être efficasse. Tout le monde me rejoint ensuite en bas. Aurélie rêve de revenir explorer le fond de ce puits en néoprène, car il semblerait qu’il continue dans l’eau, dans une petite galerie souterraine. On remonte, Mathieu déséquipe. On prend de l’avance avec Aurélie pour commencer des manipulations en situation réelle sur le P2. On commence par un treuillage avec corde annexe et poulie, où, bien évidemment, je fais le sac à patates. Ça s’est bien passé, comme au mur. La finalité d’accrocher la victime au puits était complexe (car pas de pieds d’appui), mais avec l’aide de la victime, on a fini par s’en sortir. On redescend ensemble pour ensuite faire des décrochages. On alterne entre moi, Aurélie et Mathieu pour les décrochages. Ça met un peu de temps à revenir, mais globalement, on y arrive tous et tout va bien. On entame ensuite la remontée vers la surface, Mathieu finit de déséquiper. Une fois en haut, on se dit qu’il faisait sacrément froid, malgré notre équipement habituel. Mathieu nous offre généreusement de ne PAS laver les cordes à la rivière dans le noir et le froid terrible !!! Ce qu’on accepte sans trop résister. On retourne au local juste pour nettoyer notre matériel perso et on rentre pas trop trop tard chez nous.


Publié par
Sébastien