Scialet Michellier

Jour 2 (mardi 12 août 2025), Scialet du Michellier

Cette fois-ci, j’étais accompagnée de Lilian et Elise, mais aussi d’Olivier, qui était âgé de 14 ans, qui était aussi le frère d’Elise. En adultes, nous avons eu cette fois Paco et Juliette.

Une fois arrivés près de la grotte, qui était en plein milieu d’un champ, Paco et Olivier se sont aussitôt habillés pour aller équiper les 1ers puits de la grotte.

Pendant ce temps-là, ceux qui restaient (c’est-à-dire Lilian, Elise, Juliette et moi) avons fait « atelier nœuds ». Nous avons appris le « huit double » pour ceux qui ne le connaissait pas, et le « chaise double ».

Une fois les premiers puits équipés (car il y en avait 4 qui se suivaient), nous sommes donc descendus dans la grotte à 10h30. Paco avait d’ailleurs emmené une perceuse pour faire des « perfos » et renouveler les anciens amarrages. Nous autres, sauf Juliette qui était au-dessus à ce moment-là, (les 4 enfants, quoi), avons attendus en bas d’un puits, et Olivier nous a montré 2 nouveaux nœuds : le « fusion » et le « Bunny », ce dernier ayant plusieurs noms, peut-être que si je vous dis que c’est le noeud qui a 2 oreilles, vous verrez mieux. Ensuite, nous avons progressé dans la grotte jusqu’à l’heure de manger, ou nous avons mangé des sandwichs.

Avant de sortir, c’est Elise qui a déséquipé les 3 premiers puits (dans le sens où nous allions), mais c’est moi (Agathe) qui ai déséquipé l’avant dernière main courante, le puits et la dernière main courante, qui était juste avant la sortie.

C’était la première fois ! En fait, c’était un peu stressant, parce que c’était une main courante ou on avait attendu, donc on s’était pendus dessus et cela avait resserré les nœuds ! Et je venais tout juste d’apprendre à les défaire, même pas pour certains. Donc en conclusion, toute seule au fond du puits , j’ai pris du temps, ensuite la remontée avec un kit qui pèse lourd, en plus mon pantin était mal monté, donc était mal serré, donc n’arrêtait pas de s’enlever( bien chiant), tout cela a été très long.

Puis je suis enfin arrivée à la dernière main courante, en haut, que j’ai déséquipée en beaucoup moins de temps, avec le puits bien sûr. Je suis ensuite sortie à 16h45 par la petite escalade verticale de 3 mètres. Je rajouterai que celle-ci est d’ailleurs très jolie vue d’en bas, avec le ciel bleu sans nuage qui paraît éclatant après avoir passé des heures dans le gris, noir, marron, éclairé par la lumière blanche.