Date de la sortie
·
Temps d'activité
7h30 passées sous terre

Gouffre du Golet aux Loups

Participants
  • Prénom
    Aurélie
  • Prénom
    Hélène
  • Prénom
    Romain

C’est Romain qui propose initialement une sortie pour le 30 mars (à Crochet Sup’) mais Romain n’étant pas encore déclaré autonome (au moment de la sortie) et qu’il n’y a pas d’initiateur dispo, je commence à réfléchir à une cavité brochée - Golet au Loup ou Gampaloup.

L’équipe sera finalement composée d’Hélène, Romain et moi, avec Hélène qui propose de se joindre à nous en dernière minute car elle a envie de se changer les idées ! Elle est ok pour encadrer, et aussi pour que je m’occupe de l’équipement.

Mon cœur balance toujours entre Gampaloup et Golet...
Je choisis finalement Golet au Loup, objectif : salles du chaos.
Je garde Gampaloup pour une autre fois.

Jour J,
Nous enkittons le matin même (rdv local à 7h45)
Nous embarquons dans la 2008 avec 3 kits, la barre à mine (pour le P5 d’entrée) et le perfo (pour les ressauts d’Hiroshima).

La route se passe sans encombre, et la marche d’approche de 0 minute se passe très bien aussi.

Une fois devant la grotte, Hélène propose que je m’occupe de l’équipement toute seule pendant qu’elle discute technique avec Romain derrière. Elle lui fera des petites surprises comme des passages de noeuds improvisés. Très sympa. J’aime bien, tous le monde apprend, c’est ludique.

Globalement l’équipement et la descente se passe bien pour tous le monde.

En arrivant devant les ressauts d’Hiroshima, je me suis d’abord dit “bah non, ça passe pas là sans cordes” et puis en fait si, en oppo, en diagonale, avec les fesses, les pieds, les coudes. C’est plutôt joli, la progression se fait doucement, la gravité fait son effet, nous verrons ce que cela dit à la remontée.

C’est quelque part dans les ressauts d’Hiroshima qu’Hélène va percer un nouvel AF.
La fiche équipement a été mis à jour par Hélène : 3 petites cordes c10 sont très utiles pour des passages délicats” devient “R5 + R4“ avec broches, trous pour pulse 8 mm déjà en place + le nouvel AF.
Pendant que je teste la progression dans les ressauts sans cordes, Hélène place en amont les 2 cordes (ou une je ne sais plus).

Pour ce qui est de l’objectif, j’ai loupé l’installation de mon fractionnement au P14, zut! j’y étais presque. Je fait mon nœud en tension, relâché : tout allait bien. Je me longe, j’allais pour descendre, mais je juge mon col de cygne trop court. Ce n’est pas idéal pour les suivants, donc je décide de le régler un peu mieux. Le frac étant déporté par rapport à la première tête de puits et mon col de cygne effectivement trop court, je galère, je gère mal. J’ai perdu du temps, ça a duré 3 jours, Hélène et Romain en avait marre, le temps était dépassé.
Allez, on s’arrête là, tant pis, remontons.

Romain passe devant, je le suis. Hélène en dernier déséquipe.
La remontée d’Hiroshima se passe, non sans efforts, mais bien. En prenant son temps. Chacun trimbale son kit. Il faut bien se placer pour optimiser les passages dans les étroitures (je me souviens d’une en particulier, en mode “chaise”, assis dans la flaque d’eau). Les passages plus larges se remontent en mi oppo, mi escalade. Nous sommes contents de trouver une corde aux passages les plus délicat.
Romain semble bien apprécier le chalenge Hiroshima car il ponctue chaque passage difficile de la progression par un “trop bien !”

C’était une chouette sortie !

J’aimerais bien aller jusqu’au trou noir pour une prochaine sortie.

(CR écris 3 mois après la sortie :D)

Publié par
Aurélie